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j. de lahondès.

inspirées de l’Orient, lorsque, sous le règne des comtes toulousains, les chanoines de Saint-Sernin et l’un d’eux, ensuite, Raymond Gayrard, poursuivent la reconstruction de leur basilique ; l’évêque Izarn reconstruisait aussi sa cathédrale, en la
maison romane, notre plus ancien logis (fin du xiiie siècle)).
peuplant de chapiteaux corinthiens que l’on voit encore rassemblés sous les doubleaux de la nef du treizième siècle.

En même temps, des artistes, d’inspirations variées aussi, taillèrent pendant le douzième siècle, les chapiteaux des cloîtres augustiniens de Saint-Sernin et de Saint-Étienne, du cloître bénédictin de la Daurade ; les uns d’une finesse exquise, les autres animés d’un sentiment dramatique saisissant, quelques-uns très précieux pour l’iconographie chrétienne. On retrouve leur art original et puissant sur le portail que les clunisiens de