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e. cartailhac.

dessins et cartes d’intérêt local archéologique ou historique et une précieuse bibliothèque fort bien tenue.


ACADÉMIE DE LÉGISLATION.

Le 7 mai 1851, dans une salle du Tribunal de première instance de Toulouse, une réunion de magistrats, de professeurs et d’avocats arrêta la rédaction des statuts de cette Académie vouée aux études austères, ennemie d’une banale popularité. Quatre ans après, elle instituait la fête de Cujas. Le Ministre de l’Instruction publique et le Conseil municipal s’associèrent à cette inspiration réparatrice en fondant deux médailles d’or comme récompense des mémoires couronnés, et, pour sanctionner avec plus d’éclat la nouvelle institution, ce fut aux académiciens que le Ministre attribua l’honneur de juger, dans un concours suprême, les lauréats de toutes les Facultés de France, dérogation peu commune au grand principe de centralisation nationale.

Ses travaux lui avaient mérité une réputation européenne. On vit un illustre professeur de Leipsig lui dédier l’œuvre capitale de sa vie, son Recueil de constitutions impériales. Ses volumes annuels renferment de remarquables travaux.

Le nombre de ses membres est limité. Comme d’autres Académies, elle a hérité de M. Ozenne d’une somme qui lui permet d’ajouter à ses grands prix une ou plusieurs médailles d’or.

Elle fut reconnue d’utilité publique en 1871.


SOCIÉTÉ DE MÉDECINE.

Fondée en 1801, reconnue d’utilité publique en 1853, composée de quarante membres résidants, elle doit à la générosité