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bibliothèque de la ville.

cipales. Il ne reste qu à choisir un des vastes bâtiments actuellement disponibles.

L’ancien séminaire de l’Esquile, au centre du quartier des études, paraît devoir remplir mieux que tout autre les conditions requises. Dire qu’il est trop grand, ce n’est pas connaître l’étendue des besoins de la Bibliothèque, qui occupe actuellement 10 000 mètres de rayons, et ne pas comprendre les exigences croissantes de son fonctionnement. Malheureusement, l’Esquile, qui fut bâtie en 1551 aux frais de la ville et par les soins des capitouls, appartient aujourd’hui à l’État et un accord devient nécessaire. Il serait avantageux à l’un et à l’autre. Il assurerait l’avenir, conviendrait au présent et rendrait à ces vieux murs imprégnés de scolarité la dignité qu’ils ont perdue. Ce serait le retour aux ayants-droit de l’héritage dont ils furent frustrés par erreur en 1792, ce serait le relèvement d’un des plus importants dépôts scientifiques et littéraires de la province, dans un milieu intellectuel d’une activité qui ne se lasse pas ; ce serait le meilleur gage d’encouragement donné au public ; c’est le vœu du bibliothécaire.

M. Massip,
Bibliothécaire de la Ville.


La ville de Toulouse possède une Bibliothèque populaire municipale riche et très fréquentée, — une Bibliothèque des bons livres dirigée par un Comité et assez importante.

Une notice spéciale est consacrée plus loin aux bibliothèques universitaires.