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LE POÈME SANS NOM.


CLVIII


D’ailleurs, mon reproche est factice
Et digne du mauvais amant
Que je te fus, évidemment.
Pis encore, il me rapetisse !

Pour te faire pleine justice
Et t’accorder, en ce moment,
Un décent dédommagement,
Il serait séant que je disse

Combien tu sus avec vigueur
Te conduire envers ton vainqueur
Et comment tu sus à ta guise

De ce vainqueur avoir raison.
Vu qu’aussitôt par moi conquise,
La place devint ma prison !