Page:Docquois - Le Poème sans nom, 1919.djvu/155

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
149
LE POÈME SANS NOM.


CXXI


Or, c’était la trêve !
Je croyais, pauvret,
Qu’elle durerait…
Las ! elle fut brève !

À présent, je rêve ;
Et, dans le secret
De mon cœur, d’un trait.
Le doute se lève…

Le sommeil s’enfuit.
Et, toute la nuit,
Sur ce cœur encore
 
Béquète un vautour…
Ah ! vite, l’aurore !
Oui, vite, le jour !…