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1232 SOU SOU SOU

par le vice, Je dMnut, l’obs~ruction de l’organe de l’ou:.;,. - Qt.li ne rend point de son, qui ne retentit point, qui no rend point le son qu’il devrait rendre. --~cu éclntnnt, - ·Qui se f,nit secrètement, snns ln·mt, fi!UJS éc.lat. (Du Jatin sm·dus, mùme sens •. fi!sm· ....• SouJ’tte ore mc fU. Rooa11.T W .1c1, xn•. l.ui estan~phascun s~urd. F.abllau du xm• · U?Je dume...:. en grave atour.•••• en vain fit re<4 nwTJStrance de son-e .dat ..... tous reux qui là-de- daNs séoittlf••••• {m’soient les sourds. G. CHAS· n.LLAIN 1 xv’, m. Mais ils firent les sourds et n’obéirent en aul,ne maniere. J . JuvE!’iAL DEs Un..

w<l~, xv• .

l~es Flameaux sages_tle respondirent n’eu, parèe qu’i111’e,~t w~int de pire sourd que ce- lui qui ne veut poù1t ouïr, C.outes d’Eutrapel, ’ Xl1, 1~1,) Cet appartement est un peu ’sourd. ScRIDB. ..... Mrs e11fants, approchl’z, Approelwz: je suis sourd, les ans en sont la cause. LJ. FoMT.l .INII:. Votre p:tuvre sourde 1. .... j’aimais votre attache- meut pour elle. l ’ nu Dn·FAND. Nous avons trou.vé cette pC’tite comtesse de Sauzei avec son j0li vigage et u’f1P. tristesse mortelle d’être dèVenue somde an ,point qu’elle l’est: elle :1. toujours le:. larmes nux yeux; cette incommodité n’est pas mé- diocre· dan~ un âge oU l’on aime fort à être de tout. 1P" DE S~tiG;-,É. . les dt ru x depuis longtemps me sont cruel& et sourds. 1 R1c1:nr:. Songeons ici con•mctH l'homme>s€’ trompe lui-même. Dès qu’o1I lui veut dire ce qui choque ses passions ct ses sens, il fait le sourd. BossuET. Oh! que le motJÙe est dur! oh! qu’il e~t sourd! car c’est trop peu de dire qu’il est endormi: oh! qu’il sent peu que Dieu est! /ri. SOUHD. " · m . Nom don~à la salnt,mmdre dans quelques provincr.s .

SOUIllAliD, AUDE. s . Celui, celle qui n’entend qu’nvec peine. (On a. dit aussi sonrdfltrc. - Ouh·e que les 9ens (i,•m1t, s11r l’(lye so1d sourddll·es~ ils parlent frwt hmd, G. llol’CIIET, XVIe, On a sourent pire ma1’ché de ,ww.·dwuls ~ndormis. MoNTAIGNE, XVIe, f. . M. Joyeuse, rjl/il nonmiO!l le sourdaut, ne put l’e/W’ Ù. te/11]!~. SLLLY, X’le, XVIIe,) Mou esprit a plus voyagé ()ne le corps de Lncon- damine. On dit que ce sourda.ud veut êtro de LA.,c.4- dl·lllie; c’est apparemment pour no_p:ufliOlls eiJ- tt~ndre. ’OI. ’l'AIRE. sot:nDEIIENT. ad v. D’une manière sourde, peu retentissante, qui fait peu de·bruit. - . Au propr.e et au liguré. (J/Jf. de Rouillon et Latrimoille~ Lesdiguières> DlfiÙu~·is t?l lem•,-/’acieurlail’(:s ..... agissoie1il sdur- dt•meut r:ontre le roi. Svu.v, XVIe, X’! le.) !:llag-rlll r·ontn• Arbton, qui ne fntt rlt-n qui ya!lle, 1. Ir ronlrr ù rond sourdeJr.f’nt je trava!lle. Uot:llsAt:LT, Ils parlaient entxe e_ux’sourdement. D’Am.ANcounT. Elleg ,ne travaillent plus que l’lOurdement ct avec la. prlHicncc ùes enfants ùu siècle. PATRU,

SOURDINE, s. f . Ce qn’on met dan! une trom- pette t~t à certains in~truments de musi<]ue, pour en affaiblir le son.- Hcs!!.ort d’une ontre qui re.. t!ent le marte;1u ·ct l’empt"!cho de frapper sur le tltnbrc.

A la sourdine. loc. adv. ct tlg. Avec peu de bruit, (Ce !lx qui voulaient ..... faù·e les doux yeux..... déro~er quelque baise’·. à la sou!·dine, [1·appant sur l el·paule par de'lh·e, esto1erd contre volés 1Hl/’ Wi tas de vieilles, qui JU’1'Çoie11t de leui·s veua; Cl’eux jw:q,tl] dans le toit aux vaches. Contes d’Eu~ trapel, x.v1•~ m. Vous allas/es à Pm·is1 Rouen et tW(J•es lteu:r ..... après que l’admù·able expérience du roi. au . dén~eslenumt des affaires de la !}uer,·e, el Sf< vrme vmllrmce ..... eurent cont,·aint les duès de Mayne ef comte de lllunsfeld avec leurs grandes et puissrmles m·rm!e. ·, rassemblées de toutes parts de s’éfnig.:e1· de la p1’éser:.::e de Sa ltlojesté à l~ souhhne et avec gt·ande frayeur. SULLY, xv1e, X’Jle.) Allons doucement et mettons aes sourdines. ScnmE. On mettra une sourdine à son esprit, H. IlE BALZAC, Al~lblade en son printemps Elall Socrate à la sourdine VOLTAIRE. Q~IL’. comptes-tu faire aujourd’hu_i? -Je vais chez .Michel. - C’est-à . - dh·e voir l’aimable Sophie. Je t’ent6nds ·, tu ne dis rien, et tu fais l’amour à la sllurdine. AL. Dv"VAL. Elle [M•’ Geoffrinlostimait le baron d’Holbach; elle aimait Diderot, mai$ à la sourdine, ~tsnns se commettre pour eux. MAIliON~ · n:1.. Ce bavardage en sourdine fluit par me tour- ner nu cœur. TH. LRCLEICQ. SOUIIDIIE, v. n . Sortir de terre.- Fi ~ . Sor- tir, rétmlter.

SOURDRE, v. n. Sortir de terre. — Fig. Sortir, résulter.

(Du latin surgere,

De ce sordi une guerre
Qui a grant mal torne. Robert Wace, xiie

Où estoient-ils quant une grant pestilence sourdit ? Raoul de Presle, xive De quoi grand murmuration sourdit entre les Anglois. Froissard, xive Un mal talent sourdit entre le roi et le duc de Bretagne. Hist. de J. Boucicaut, xive, xve. Durant ce terme sourdirent quelques altercations entre nos gens et les ennemis. M. du Bellay, xvie, c. Ils crient, ils se démènent, ils s'injurient, et Dieu sait les beaux procès criminels qui en sourdent. Bon. des Perriers, xvie.)

On trouve des eaux douces le long de la mer, en remontant vers Gâza ; il suffit de creuser avec la main dans le sable pour faire sourdre au bord même de la vague une eau fraîche. Chateaubriand. L’eau était rare : mais, partout où sourdait une fontaine, croissait un figuier et s’élevait un oratoire avec un portique peint à fresque. Id.


SOURICEAU. s . m . Petit d’une souris. 111 • nB StvtaNB. Votre belle-sœur a une souris qui fait fort bien dans ses ~heveux noirs. M

une mont11gne en mal d’erlrant rn·sowrtcealnouqeune, f’t-qunrevoltrlen-Vti-;~ Jetait une clameur si hnute Fut presque pris au dllpourvu. LJ. PoNTAIN•· Quechncun, au bruit accourant, SOURU:IÈRE. s . f . Plége, instrument pour pron- Crnt qu’elle accoucherait sans.fatite dre les souris. n·~~= Pibewiki (d)oPibewiki (d)aRJ~~: ~~:rfs~rlt~ Fo!4TAln. Comme une souricière, ouvrons ce Whte~uan. V. Ruoo. Que produit un auteur après tous ces grands crts? SOURIRE. v . ri. Rire sans éclater, et seulement La montagne en travail enrnnte une souris. DotLnu. par un léger mouvement de ln bouche et de• yeux.. SOIJIINOIS, OISR, adj. Qui est caché et jli~i· (En regardant h.cisourioit, mu lé. Et a· amour sione lui (alsoa. Ron&nT WAcB, xh•. C’est cette pauv·re Jeannettt;..... que ,·ous avf’Z

.• .. Plustew·S qui ce escouMrenl,

·-- --’-'-1 endoctrinée"de-vos fin_,s paroles et de vos tons sour- En sow·iant les mnts notè1·ent. ’lois. CP. NomEn. Vous faites la sournoise; mais · BAuD001N et JEIUN n~t CoNni, xm•. je vous connais il y a longtenips, et vol1s êtes ’une Mai.a Renart n’en fU que sou~r!~ S••~T·Cumn, xm•. dessalée. MoLtÈRr:. Londres éluda les ouvertures Si commença à soi 8ourîre. ftl.tnTI.u nB Pu1s, :n•. ) de paix qui lui furent faites, et le cnbinetde Vienne Jf’ reçus et j& vols Ir Jour que je N’Spire, se détermiDait sournoisement ~ la guerre. CHATEAU .. ~an<> que père ni ml·rc ait déllgné œe sonrirr. RAct!’IB. BRU:ND~ Mnlgré son clwgrin, il sourit des j:inrolcs extrflvn- SOUS. Pr~posÙion qui $ert à m{rqner la situa~ gantes qui lui ont écha.ppH. FÉNELON.. QueTquc- d · fois nous versions des pleurs, quelquefois nous ti on d’une chose à.l’égarù ’uno llUtl’O qui est ipnr.. , essayions de sourire· . CnAT!Aulmu.Nn. David seul· dessus, qui est au-dcasu~. - Sort à marquer lo · ~c mp s durant Jequol utJ. hommu_a vécu 1 un événo.. bla.it voir nvec plaisir l’affection de: son compagnon ment est arriv~, etc. _Avec.’--mnyennant. de voyage pour ce jeune étranger. Us sc souriaient S 1dE h 1di quelquefois en me regardant d’un air d’intelligence, menot~s~MAJN. oc. a v. n cac ette, c a.n est nc- ~~i~~S:S!~-~td~~oPibewiki (d) 27 avril 2013 à 13:44 (UTC),:r~~::~~;~~!~nt forcé’ (Du latin sub.- Auss1’ crois-Je que /f!s pr~mif!I’S a bouche sourit mal quand te cœur est blessé. et plus excr:lletzs ouvt·iers de ce 1·ègne-là ne se doi- llAJITullt.R111’. vent pns ta11l dire. at. ’OÙ’ esté sous Alexandre r1ue e seul printemps sourlt au monde en son au.rore. lJEuLu, }Hl7’ Alexand1·e . A~YOT 1 xy1•.) out était libre en moi et souriant aLLtour de moi. t ·n ~crlt scentlolrux souq votre nom se donne. Dmuu.u. LAM .. RTINE. Souris-moi donc un pen! V. HuGo, Ille faut 1: fermer sous prétexte de le guérir d’une ~e27 avril 2013 à 13:44 (UTC)~~=~o~tPibewiki (d) 27 avril 2013 à 13:44 (UTC)uorPibewiki (d) 27 avril 2013 à 13:44 (UTC)s. J. B . RnustiU.u. fù!ÎC. P . llùUJIOURS, SOUIE. •· m . Action de sourire. sous.,IFFF.IIMER et SOUS·FEmmn. v . n. Don· La reine se mit à sourire, d’une sorte èc sonr·ire nC’r à sous-~~trmc, ou prendre à sous-fCrme. ~ ambigu; j’y pris gr.rde, mais je n’en fis pa’i ~cm- ,’ <IOUS"AJUEND.ElIENT. s. m~ Amendeu1ent à un blant. C . DE RETZ. Quelque chose com•ue ul1 !lon- r - . nendcmcut. rire crispa ses joues pleines ct "Bes H!vres cis’0h!eJ à sous~AM~NDER. v. a. Amender un amendement, ~::JoPibewiki (d) 27 avril 2013 à 13:44 (UTC)c:·rPibewiki (d)nft~::~oin~~e 8: 1 ~i~t~c~t~~C~1~1~~ SOUS-ARDlUSSE.,U. s . m . T . de botan. :route TINE. Avec ce sourire carré, elle ne dit <]ne des pht’nto ligôousc d7.ffitlë8b1’lthchés ne ri’hiSseilt’ jo.nHiS pbrasesrolldes. .Mm• nnGmARDIN. Quel5;0uriro !... ~~sb27 avril 2013 à 13:44 (UTC)~s ~~rre;"27 avril 2013 à 13:44 (UTC)Pibewiki (d)f~~édcnte, com01e celles un affreux sourire carn, bridé, accroché, plus triste cent fois quo le sérieux le plus glacial. Jd . Son SOUS·BAIL. s . m . Bail, que le preneur fait à un sourire, qu’il ne pouvait fermer tout à fuit~ sc ré- nntro, d•unc partiede ce qui lui a été loué ou donné t1·écit de moitit!, co qui était pour lui la supt’l:!HIO à fl~rme. e::tpression de la tristesse. ’l'Il. GAUTIER. SOUS-BARBE. s . r . T . de nian~go. Partfc posté-- N’avons-nous pas souvrnt;hourrons lnyolontn.!res, rieu re de la ~nâchoirc inf~ricure du chcwnl, sm• la- Le sourire b. la bouelw et des larmes au cœttr’? quelle porte la gourmette.- En termos·do marino, Lr sanglot Mrobé sous le tendre sourire. L~::~;~~;.nut:. Gros cordage, fixé d’un bout au taille~mer et de t~n doux penser ra~ltc en ce mom{~llt, l’autre au beaupré, qu’il soutient contre l’effort dos Et sur RB lèv~ a plac6 le sourire. huar.u. 6tni!!. .• • .. Je mets sur ta bouche un radieux ISOUrio-e. SouK’IT, SOUS-CLAVIER, lÈRE. adj. pris quelquefois Le sourire est l’arc-onRciel ùu visage, COMMERSON. sl!bstantivement. T . d’anat. Qui est soue. ltl clavi- Au iliagc m~mo do Simplon, .1’ni vu le premier cule. (PluSieurs autres termes d’nnntomie, aux· sourire d’une heureuse aurol’e. CuATEAUDRIAND. quels il serait trop long de consacrer des articles Mat::> sa mère, ~pl ~tnt un sourire adcrii, particuliers,_ sont formés de la mOmo-mnnit=re.- ~f/!1~ePibewiki (d) 27 avril 2013 à 13:44 (UTC)’:~;Pibewiki (d) 27 avril 2013 à 13:44 (UTC)!.es~~15~e~l::;_~ 1 ~ ~;r;.~ 1EV.n~~=:~Ps. Sous-cufatlé, sous -pubien, sous-maxillaire, etc.) soums. •· m . sourire. souscn.IP!EUR. • · m . Celui ql!i prood part à . Dans le souris malin, on serre davantage les lè- um souscrJptr.on. , vrcs l’une contre l’autre, par un mouvement do m J’~;"spère bien que tous les Choiseul mo permet... lèvre Înférieure. BuFPON. Le,souris est une mar- tronL de mot.tre leur nom en·gJOs caractère. p;u"IX!i que de bien~eillance, d’applaudissement et ne ~a.- les sonscripteurs de Corneille; je vnia d’abord tAter tisraction intérieure i c’est aussi uno façon d’expri· le roi. VOLTA.tnH,. J’apprends, n1onsieur, qu’on a mer le mépris ct la moquerie. Td. Le 6ouris peut formé le projet d’élever une statue~ M. de Voltaire, être une marque de douceur, de bouté, de m6pris, et qu’on permet ù. tous Ceux qui son~.cqllnUJ,,pnr de dMain, de cruauté. LA naoYÈftE. 11 y 8 de jo-· quelquo ou>ruge im~rimé d’Y,. pre11dre pa.r• ,J’al lies femmes qui savent ’rire, mais qtti ne savent payé nssez cher le dr<Ut d’~tre b.(hnis à. · c et ~on’neur pas sourire; or, qu’est..ce qu’un ris immodéré et pour oser y prétendre, et je vous supplie de vou.. so•vent stupide, aupreil de ln douee rétenue et de loir bien interposer vos bons offitll!l· peür me·faire .l’afféterie •pirituelle du souris YFONTENBLLE, ID.scrire ·BU nombre des so~scrivants; J, J. RoOS• Ces obll~;reaots souris vous seront réservés. Id. SEAU. Certain enfant qu’avec crainte on caresse, SOUSCRIP’Î'Ifi. s. t. Signatin’è-;-qo’off m.et·DU· Que l’on conna.lt k son malin souris, deBSbns d’un acte pour l’approllvor. - Engage- Court en tous lioux.· · .. VoLTAtRB:. ment que prennent plusieurs personnes de·ColÎrnir SOURIS. · s . r . Qnadrupèdo de !’ordre des ron- chacunn une certaine somme pour quelque entre· geurs, du. même genre que le rat, _mals plu.s ·petit, prise, quelque dépense con1mune. Somne même quise relire dans les trous des maJsonr,et-qul-at- -fourniu..... -En-terllleS de·Jibrairie .Bugagemell< de taque les grnin~1, la paill~, les meubles, etc,- En prendre, moyenna~;&t un pri1. con"~ni, l~l.OU ,pJ~· termes dt" guerre, App":~ll destiné • mettre le feu sieurs exemplaires d’un hvre, d’un. ouvrago,qui d01t à •~n rour.neau de ~ine. -Muscle cl1arnu. qui tient être publié dans un certain espace de temps. - R<r ~ 1oa du manche d un gigot, prill do laJOIlture. - connai98ance. En termes de maréchallerle, cart.ilage dél,aueaux A l’égard des souscriptions, elle. ll’Ùnt çOJWile du cheval. ,, "’. ellea pourron~. VoLTA!RB• ·