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XI

L’été meurt. Sur les ceps pendent les grappes mûres ;
hors de l’armoire, on va secouer les fourrures
qu’embaumait la senteur faible du vétivert.
Pour la dernière fois allons dans le bois vert
où nous avons dormi sur un tapis de menthes,
dans la sérénité des chaleurs endormantes.
J’accrocherai les plis neigeux de mes jupons
aux ronces du sentier poudreux, grêles harpons ;
accordons-nous ce doux sursis d’une journée....
Nous ferons ramoner demain la cheminée.

N. de V.