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baillez au malade ce qui luy est nécessaire pour son salut et vostre gloire. Ave Maria, tout bas. »

« Quand l’un des directeurs, écoliers ou bienfaiteurs des écoles est malade, on dira à la fin de la prière ou de la messe : Ostende nobis, Domine, misericordiam tuam, etc. »

Nous connaissons les noms des directeurs.

Parmi les principaux bienfaiteurs à diverses époques, nous pouvons citer : 1° Anne Dauphine, comtesse de Forez, fondatrice des petites écoles, 1390 ; 2° Louis de Martinière, seigneur de Taron et coseigneur de Renaison sous Louis XIV ; 3° le curé Préfol Eustache, entre 1720 et 1750 (Voir les registres de la cure.)

« Quand quelqu’un des susnommés est décédé, ou qu’il passe un covoy proche l’école, l’on dira : De profundis, etc. »

L’école était située près du passage d’un assez grand nombre de convois funèbres. A l’époque où vivait Gouttebaron, le cimetière établi antérieurement à Saint-Roch avait déjà été transporté autour de l’église ; cependant on enterrait encore quelques enfants à Saint-Roch.

Certaines personnes obtenaient d’être ense-