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§ V. — Assistance à la Messe.

« Entrez dans l’église avec respect, modestement, sans regarder ny d’un costé, ny d’autre. » Conseil dont beaucoup de personnes pourraient encore aujourd’hui tirer profit !

A l’entrée de l’église, le « préfet de modestie » donne l’eau bénite et, quand on est placé, les aumôniers distribuent les chapelets. La messe principale, celle à laquelle assistait l’école devait être célébrée à une heure peu avancée. Un document manuscrit nous indique, en effet, que les vêpres, se disant, comme on le sait, immédiatement après la messe principale quand elles ont lieu le matin, étaient chantées entre dix et onze heures. (Contrat de fondation de messes par Eustache Préfol, prêtre sociétaire, le 15 novembre 1724. — On y lit cette phrase : « Et attendu que, suivant l’usage, les vêpres se chantent, dans le temps de caresme, sur les dix à onze heures du matin… ») Un autre document fixe l’heure de la fin des offices en carême entre dix et onze heures du matin. C’est une plainte adressée par le sieur Maret, notaire royal, au lieutenant général du Roannais au siège de Saint-Haon, en mars 1645.

Cette seconde pièce contient, en outre, le récit d’une scène qui eût fort scandalisé le préfet de modestie de l’école Gouttebaron, s’il eût vécu