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clochette qui provenait, dit-on, des écoles.

Nous possédons sur la chaire des renseignements plus précis. Elle existait encore en 1836 ou 1837. Le dernier maître qui en ait fait usage s’appelait Dalmais, aujourd’hui décédé. Elle était fermée sur les côtés. C’était une chaire dans le genre de celles dont l’éminent M. Gréard, vice-recteur de l’académie de Paris, critique si vivement l’emploi dans son ouvrage sur l’instruction primaire à Paris (1876 ; pages 116 et 117) :

« Le temps n’est pas loin, dit-il, où nos chaires étaient de véritables forteresses. Elevé de plusieurs degrés au-dessus de la surface de la classe, l’instituteur était, en outre, comme enfermé entre de hautes parois… L’instituteur s’y fait lui-même ses aises, il s’y complaît ; c’est sa place fixe et permanente dans la classe, sa demeure. S’il entreprend une leçon, il est tout naturellement porté, de si loin et de si haut, à enfler la voix, à prendre le ton solennel : il parle ex cathedra. »

Nous verrons, par la suite, que Gouttebaron savait éviter cet écueil, et causer familièrement avec les écoliers lorsqu’il le fallait.

Après le maître, viennent, dans l’ordre hiérarchique, les sous-maîtres.

Voici le texte du règlement qui les concerne :

« Les deux soûmaîtres (sic) ont soin que