Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/205

Cette page n’a pas encore été corrigée

Copère, n. ra. — Compère.

Copiage, n. m.

— Plagiat.
— Copie. Ex. J’ai beaucoup de copiage à faire.
— Imitation.

Copie, n. f.

Exemplaire. Ex. Je vous enverrai dix copies de mon dernier ouvrage.

Copier, v. a.

Plagier. Ex. Monsieur, Chose a copié son devoir sur celui de Machine.

Copieux, adj.

— Qui copie, copieur.
— Elève qui copie ses devoirs sur ceux de ses confrères, ou

dans les livres.

Coppe, n. f.

Sou. Ex. Je n’ ai pas c’te coppe. Ça ne vaut pas une coppe.

Copper, v. n.

Payer. E. Allons, l’ami, coppe au plus vite.

Coq, n. m.

— Faire un coq, ne pas faire la moitié des points, au jeu de whist.
— Faire son coq, faire le fanfaron. Ex. Tu n’as pas besoin de tant faire ton coq, tu n’es pas si drôle.

Coq d’Inde, n. m.

Homme stupide. Il existe en français deux mots seulement qui se terminent par la lettre q, cinq et coq. On prononçait autrefois co d’inde. Et la chanson de Bouffiers :

Or de ces nids, de ces coqs, de ces lacs, L’amour a formé Ni-co-las,

Coq (petit), n. m.

Jeune homme qui aide aux ouvriers. Ex. Par ici, petit coq, aide-moi à lever ce madrier.

Coq-I’œil, n. m. — Loucheur.

Coq-nigaud (en), adv. — Incognito. Voyager en coq-nigaud.

Coque, n. f. — Moule, moncle.