réunir autour de son fils les hommes les plus recommandables par leurs vertus et par leurs lumières : Ulpien était de ce nombre[1].
Revenu en Italie, Dion fut envoyé comme gouverneur d'abord en Dalmatie, puis dans la Pannonie Supérieure. Là, son inflexible attachement pour la discipline révolta les légions, qui voulurent le mettre à mort. L'empereur, en 229, le récompensa de sa fermeté et de son courage par un nouveau consulat [2] : il le dispensa même des frais de l'inauguration, et les prit à sa charge[3]. Cette faveur irrita davantage les prétoriens : Dion
- ↑ Liv. LXXX, 1.
- ↑ Dion parle de ce second consulat, I,1, 2 : Όσα γε και μέχρι τής δευτερας μου ὑπατειας επραχθή, διήγήσομαι. Cf. I.1.5, et Orelli , Inscript. Latin., t. 1, p. 258, n° 1177. Il est attesté par une inscription que M. Borghesi a publiée dans le Bulletin de correspondance de l'Institut archéologique, août et septembre 1839, n° VIII et IX, p. 136 :
IMP DOMINO N
SEVERO ALEX
ANDRO AVG III
ET CASSIO DIONe
II cos
L. POMPONIUs
CONSTANS ET
M. VRSINIVS Vc,
RVS. II. VIR
deDlCAVERVNT.M. Borghesi en fait connaître l'origine et ressortir l'utilité, I. 1 : Pocchi anni sono nella chiesa di Rabenten, parrochia Kienberg, nella Baveria Superiore, fu scoperta la seguente iscrizione, che servira di gradino all' altare laterale da mano manca... Crediamo opportuno di publicaria, perche ricorda il celebre storico Cassio Dione, e perche torna a confermare il suo duplice consolato nel 229 di Christo. messo non ha guari in questione da un valentissimo archeologo.
- ↑ Même livre, 5.