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Glabrion et d'autres citoyens recommandables, le désigna pour la préture. Un livre sur les prodiges et sur les songes qui avaient annoncé l'avènement de Septime Sévère lui concilia l'amitié de cet empereur; niais il la perdit par le changement qui s'opéra dans Septime à l'égard de Commode[1]. Dion n'obtint de lui aucune nouvelle dignité.

A l'avènement de Caracalla, il l'accompagna en Asie avec d'autres sénateurs : pendant ce voyage, qui lui causa de grandes dépenses[2], il eut souvent à se plaindre du jeune empereur[3]. Au moment de partir pour son expédition contre les Parthes, Caracalla lui ordonna de rentrer à Rome: il s'y trouvait à l'époque de l'usurpation de Macrin, qui l'envoya, en 218, comme préfet, à Smyrne et à Pergame[4].

Après sa préfecture dans ces deux villes, Dion se rendit à Nicée, où une maladie le retint quelque temps : de là, il passa en Afrique, en qualité de gouverneur. C'est entre ces deux voyages qu'il faut placer son premier consulat : il en fut redevable à la bienveillance d'Alexandre Sévère, ou plutôt de sa mère Mammée, qui cherchait à

  1. § III, p.. IX-X.
  2. Dion, liv. LXXVII, 9.
  3. Liv. LXXVIII, 8.
  4. Liv. LXXIX, 7.