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LES VITRAUX


XIX

LA PENTECOTE


Cinquante jours après Pâques, les apôtres qui, apres l’ascension au ciel du Sauveur, venaient de passer dix jours en prières dans le cénacle, sous la présidence de la Vierge Marie, entendent tout à coup un vent violent qui ébranle l’édifice et voient des langues de feu se disperser et venir se placer sur chacun d’eux, comme signe de la venue du Saint-Esprit et du don de parler toutes les langues qui leur était fait.

Dans ce vitrail, comme dans le suivant, la scène est encadrée dans une riche décoration d’architecture d’un bon effet décoratif et qui pourrait être imitée avec avantage par les verriers modernes.

Le cénacle est représenté par un portique largement ouvert et couvert d’une voûte en berceau. On aperçoit dans le fond un obélisque et des ruines.

Au bas de la fenêtre, le donateur et sa femme agenouillés.

En 1834, on signale dans l’ogive des fragments coloriés sans figures, qui seraient employés plus utilement ailleurs. La tête et les mains de la donatrice et la tête du donateur manquaient.

Replacé avril1851. Mise en plomb, 324 francs ; réparations, 360 francs — 684 francs.