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LES VITRAUX

ment de toutes les têtes d’apôtres que l’on peut les attribuer à la réparation faite en 1723. Le vitrier reçut six livres pour avoir remis en plomb un panneau à la forme de la résurrection.

Dans le bas sont trois donateurs avec leurs familles et leurs patrons. Le premier, accompagné de sa femme et de ses quatre enfants, a pour patron saint Jean-Baptiste. Le second a pour patron un évèque, peut-être saint Claude. Ses armes sont d’argent au chevron d’azur accompagné de trois corbeaux de sable. Le troisième a pour patron saint Pierre, et a sa femme à ses côtés.

Déposé juin 1837 ; replacé 29 mai 4852 ; mise en plomb, | 151 francs ; réparations, 400 francs.


XI

VITRAIL DE LA TENTATION DANS LE DÉSERT


Cette fenètre et les onze suivantes n’ont qu’un meneau qui Les divise en deux parles.

Après que Jésus retiré dans le désert (représenté ici par une verdoyante forêt) y eut Jeûné pendant quarante jours, Satan essaya de le tenter. Jésus est simplement, mais noblement drapé dans une tunique violette ; le diable a pris la figure et la robe d’un docteur ou d’un moine ; son pied armé de griffes le trahit seul. Il présente à Jésus une pierre en lui disant : « Situes le fils de Dieu, change cette pierre en pain » ; Jésus répond : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais encore de la parole de Dieu. »

On voit dans le fond une élégante rotonde qui figure le temple de Jérusalem. Sur la galerie haute, le diable engage le Sauveur à se précipiter en se confiant dans le secours des anges. Jésus refuse, car il est dit : « Vous ne tenterez pas le Seigneur votre Dieu. »