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LES VITRAUX

Philippe VI confisqua le comté de Montfort et le donna à son petit-fils Charles, âgé de sept ans, qui fut depuis le roi Charles V.

Quelques personnes voient dans le beau portrait de la donatrice celui d’Anne de Bretagne. D’autres estiment que, très supérieure au reste du vitrail il y a été apporté d’une autre fenêtre. En 1834, M. de Vize dit cette fenêtre maladroitement réparée à l’aide de fragments d’autres vitraux. Déposé en juin 1851, il fut replacé en février 1833. M. Maréchal n’y fit que pour 190 francs de réparations.


IX

L’ENFANCE DE JESUS


Vitrail composé de six sujets relatifs à la naissance et à la première enfance de Jésus-Christ. La date de 1543 est inscrite sur une pierre vers le centre de la fenêtre.

Dans l’amortissement, on voit le couronnement de la sainte Vierge au milieu d’anges jouant des instruments.

Dans l’Annonciation, Marie est à genoux sous un dais près d’un guéridon sculpté et d’un vase contenant un lys. Sur la banderole qui sort de la bouche de l’ange, on lit : Ave, gratia plena, Dominus lecum.

La Nativité. L’étable se trouve dans la ruine d’un palais. Marie et Joseph adorent l’Enfant Jésus. La date se trouve sous les pieds de saint Joseph.

Les anges annoncent au berger la naissance du Christ, et chantent : Gloria in excelsis Deo.

Au rang inférieur : l’Adoration des mages. Conduits par l’étoile miraculeuse, les trois mages, dont l’un est nègre, offrent leurs présents à l’enfant posé sur les genoux de sa mère. Leur suite se montre dans le fond.