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LES VITRAUX

et de la moitié d’un écu d’argent à trois tourteaux de gueules. Ce vitrail peu réparé fut déposé en juin 1852 et replacé en décembre 1856.


VI

SAINTE ÉLISABETH DE HONGRIE


En 1881, l’ouverture circulaire au-dessus de la porte méridionale était garnie de vitre blanche. La première rédaction du présent travail exprimait l’espoir de la voir remplie par un nouveau vitrail. Ce vœu a été exaucé par Mlle Cardou, qui l’a consacré à sa patronne, sainte Élisabeth de Hongrie. La jeune et charitable princesse y est représentée distribuant aux pauvres du pain et les restes de la table de son père. Celui-ci la surprend et veut savoir ce qu’elle porte dans son tablier qui, selon la légende, se trouve plein de roses merveilleusement belles.


VII

SAINT HUBERT


Ce pieux chevalier, étant à la chasse, s’agenouille devant une croix lumineuse qu’un cerf porte entre ses bois. Un écuver tient son cheval et ses chiens. Dans le lointain, un chasseur, l’épieu à la main, affronte un sanglier coiffé par les chiens, c’est-à-dire qu’ils ont saisi par les oreilles.

Dans un des lobes supérieurs, nous dit M. Le Chenetier, Hubert, devenu prêtre, est en pèlerinage à Rome, agenouillé à la porte de l’église Saint-Pierre. Le pape Serge Ier que vient de consterner la nouvelle du meurtre de saint Lambert, évêque de Tongres et de Maestricht, par le comte Dodon, est