a été pendu à cet arbre. — Eh bien, répondit-il, je le purifierai. »
Voyant un vainqueur aux jeux olympiques regarder passionnément une courtisane, il s’écria : « Admirez ce bélier de Mars ; la première fille venue lui fait tourner la tête. »
Il comparait une belle courtisane à une coupe d’hydromel empoisonné.
Un jour qu’il mangeait sur la place publique, ceux qui l’entouraient lui criaient à l’envi : « Chien, chien. — C’est vous, reprit-il, qui êtes des chiens, puisque vous m’entourez quand je mange. »
Deux efféminés l’évitaient avec soin ; il leur cria : « Ne craignez rien, le chien ne mange pas de betteraves. »
On lui demandait d’où était un enfant livré à la prostitution : « De Tégée, » dit-il[1].
Il rencontra un jour un mauvais lutteur qui s’était fait médecin : « Eh quoi ! lui dit-il, veux-tu tuer maintenant ceux qui t’ont vaincu ? »
Ayant vu le fils d’une courtisane jeter une pierre au milieu de la foule, il lui dit : « Prends garde d’atteindre ton père. »
Un jeune garçon lui montrait une épée qu’il avait reçue d’un amant : « La lame est belle, dit-il, mais la garde ne l’est pas[2]. »
On louait devant lui une personne qui l’avait obligé : « Et moi, dit-il, ne me louez-vous pas pour avoir été jugé digne de ses dons ? »
Quelqu’un lui réclamait un manteau : « Si tu me