Page:Diogène Laërce - Vies et doctrines des philosophes de l’Antiquité, trad. Zévort.djvu/145

Cette page a été validée par deux contributeurs.


CHAPITRE XII.


CRITON.

Criton d’Athènes fut de tous les disciples de Socrate celui qui lui témoigna le plus vif attachement ; il prévenait ses besoins et veillait à ce que jamais il ne manquât du nécessaire. Ses enfants, Critobulus, Hermogène, Épigène et Ctésippus suivirent aussi les leçons de Socrate.

Criton a composé dix-sept dialogues réunis en un seul volume ; en voici les titres : que la Probité ne dépend pas des Préceptes ; de l’Abondance ; de l’Utilité, ou la Politique ; du Bien ; du Crime ; de la bonne Administration ; de la Loi ; de la Divinité ; des Arts ; de la Sagesse ; de la Société ; Protagoras, ou le Politique ; des Lettres ; de la Poésie ; de l’Étude ; du Savoir, ou de la Science ; en quoi consiste la Science.




CHAPITRE XIII.


SIMON.

Simon d’Athènes était cordonnier. Il recevait quelquefois dans sa boutique la visite de Socrate et recueillait ensuite ses souvenirs, qu’il rédigeait ; de là vient qu’on a appelé ses ouvrages Dialogues du Cordonnier. Il y en a trente-trois en un seul volume : des Dieux ; du Bien ; en quoi consiste l’Honnêteté ; de la