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toutes les parties de cette étude, on ne laissera pas de surpasser le reste des hommes en force d'esprit; car tel parviendra lui-même à plusieurs vérités particulieres en suivant cette route générale que nous traçons, & s'il se les imprime dans l'esprit, elles l'aideront toujours dans l'occasion. Ces considérations sont aussi telles, que ceux, qui ont déjà fait des progrès dans l'étude particuliere de la Nature, pourront en porter plus loin la connoissance génerale, & que ceux, qui ne sont pas consommés dans cette science, ou qui s'y sont adonnés sans l'aide d'un Maître, ne laisseront pas, en repassant ce cours de vérités principales, travailler efficacement à la tranquillité de leur esprit.

Telle est la lettre d'Epicure sur la Physique voici l'autre, qui roule sur les phénomenes célestes.

Epicure à Pytcoles. Joye

Cléon m'a apporté votre lettre, dans laquelle vous continuez à me témoigner une amitié qui répond à celle que j'ai pour vous. Vous y raisonnez aussi fort bien des idées qui contribuent à rendre la vie heureuse, & vous me demandez sur les phénomenes célestes un systême abrégé que vous puissiez retenir facilement, parce que ce que j'ai écrit là-dessus dans d'autres ouvrages