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quantité que nous venons de dire ; mais ceux qui par l’excellence des matieres l’emportant sur les autres, sont les trente-sept qu’il a composés sur la Nature ; ce qu’il nous a laissé des Atômes, du Vuide, de l’Amour ; un Abrégé contre les Physiciens ; des Doutes contre ceux de Megare ; des Opinions certaines des Sectes ; des Plantes ; de la Fin ; de la Maniere qu’il faut juger ; Cheredeme ; ou des Dieux ; Hegesinax, ou de la Sainteté ; quatre livres des Vies ; des Actions justes ; son Néocle dedié à Themista ; son Banquet ; Euryloque à Métrodore ; de la Vûe ; de l’Angle, ou de l’Extrémité de l’Atôme ; de l’Impalpabilité du Vuide ; du Destin ; des Opinions sur les Passions à Timocrate ; des Présages ; de l’Exhortation ; des Dimulachres ; de la Faculté d’imaginer ; son Aristobule ; de la Musique ; de la Justice & des autres Vertus ; des Dons & de la Grace ; Polymede ; trois livres, Intitulés Timocrate ; cinq qu’il appelle Métrodore, & deux qu’il nomme Antidore ; Sentimens surles Maladies à Mitras, Callistolas ; de la Royauté ; Anasimene des Epitres.

Je vais tâcher de dnner un abrégé de ces ouvrages & de ce qu’il y enseigne, en rapportant trois lettres de ce Philosophe dans lesquelles il a compris sommairement toute sa Philosophie. Je marquerai quelles ont été ses principales opinions, & s’ul y a d’autres choses essentielles dans ce qu’il a écrit, j’en ferai mention ; afin que