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CHRYSIPPE.

considérée par rapport aux notions communes, aux systèmes, et aux vertus qui en résultent. Collection première : Un traité contre les Peintures, à Timonacte. Un sur la manière dont nous parlons et pensons. Deux des notions à Laodamas. Deux de l’opinion à Pythonacte. Un traité pour prouver que le sage ne doit point juger par opinion. Quatre de la compréhension, de la science et de l’ignorance. Deux du Discours. De l’usage du discours à Leptena. Deuxième collection : Deux traités pour prouver que les Anciens ont jugé de la Dialectique par démonstration, à Zénon. Quatre de la Dialectique à Aristocréon. Trois des choses qu’on oppose aux Dialecticiens. Quatre de la rhétorique à Dioscoride. Troisième collection : Trois traités de l’habitude à Cléon. Quatre de l’art et du défaut d’art à Aristocréon. Quatre de la différence des vertus à Diodore. Un pour faire voir que les vertus sont des qualités. Deux des vertus à Pollis. De la morale par rapport aux biens et aux maux. Première collection : Dix traités de l’honnête et de la volupté à Aristocréon. Quatre pour prouver que la volupté n’est point la fin qu’il faut se proposer. Quatre pour prouver que la volupté n’est pas un bien. Des choses qu’on dit[1].


  1. Le reste de ce catalogue manque. Voyez dans Ménage plusieurs titres d’ouvrages de Chrysippe, qui sont recueillis d’ailleurs. Au reste, il faut remarquer sur tout ce catalogue que si quelques-uns de ces titres ne sont peut-être pas rendus exactement, c’est que le sens des termes grecs n’est pas toujours clair.