Page:Diogène Laërce - Vies, édition Lefèvre,1840.djvu/123

Cette page n’a pas encore été corrigée
107
GLAUCON. SIMMIAS.

fession. Il y en a trente trois, tous contenus en un volume, ils sont intitulés : Des dieux, du bien, de l’honnête, de la nature, de l’honnêteté; deux dialogues du juste, de la vertu, où il fait voir qu’elle ne se peut enseigner; trois sur le courage, de la loi, du caractère populaire, de l’honneur, de la poésie, de la vie Voluptueuse, de l’amour, de la philosophie, de la science, de la musique, de la poésie, de ce que c’est que l’honnête, de la doctrine, du raisonnement, du jugement, de ce qui est, du nombre, de la diligence, du travail, de l’amour du gain, de la vanterie, de l’honnête. Quelques uns ajoutent ceux-ci : de la manière de donner des conseil, de la raison ou de la capacité, de la méchanceté.

On dit que Simon fut le premier qui répandit les discours de Socrate. Périclès lui ayant promis de l’entretenir s’il voulait venir auprès de lui, il répondit qu’il ne voulait pas vendre sa franchise.

il y a eu aussi un Simon qui a traité de la rhétorique, un autre qui a été médecin et contemporain de Séleucus et de Nicanor; enfin un quatrième qui a été sculpteur.




GLAUCON.

Glaucon d’Athènes a composé neuf dialogues, qui sont réduits en un volume; ils sont intitulés le Phidyle, l’Euripide, l’Amynthicus, l’Euthias, le Lysithède, l’Aristophane, le Céphale, l’Anaxiphène et le Ménéxène. On lui en attribue encore trente-deux autres, mais ils sont supposés.




SIMMIAS.

Simmias naquit à Thèbes. Ses œuvres referment en un volume vingt-trois dialogues, qui sont intitulés : De la sagesse, du raisonnement, de la musique, des vers, du