Page:Dinouart - Le Triomphe du sexe, 1749.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
17

çoit un ordre de Dieu même, qui lui déſobéit ſur une ſeule parole ; ou d’Ève, qui ſelon les apparences, connoît cette défenſe, que ſur le rapport de ſon mari : S’il eſt le chef, il doit avoir plus de force & de vertu. Que ne montre-t-il donc ſa ſupériorité par ſa ſageſſe ? Que ne donne-t-il des leçons d’obéiſſance à ſa femme ? Que ne l’abandonne-t-il dans ſa révolte ? Le force-t-elle d’y conſentir ? Cherche-t-elle à le séduire par ſes faveurs ? Elle ne fait que lui propoſer, & il mange auſſi-tôt. Lâche complaiſance & qui deshonore la prétendue ſupériorité de l’homme.