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72 LES AMANTS

Sur d’ineffables paysages
Plane légère, et disparais ;
Parcours les féeriques forêts
Que berce un souffle sans présages ;
Parfume-toi des encens frais
Qui flottent sous les premiers âges !

Alors, mon âme, redescends
Purifiée, en ce bas monde ;
Et tu pourras, une seconde,
Dans la paix des amours naissants,
Aux doux rêves de l’enfant blonde
Mêler tes rêves innocents.