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SÉRÉNADE 57

Le parfum vovageur dont ton sein m’a sevré
Reste l’errant désir que partout je suivrai!

L’heure qui vainement sonne dans ma détresse
Reste l’instant sublime où venait la maîtresse!

La chanson qui s’éteint tristement dans le soir
Reste l’écho vivant d’un immuable espoir!

Et l’univers morose où j’ai perdu ta gloire
Reste le paradis auquel tu m’as t’ait croire!