Page:Dierx - Œuvres complètes, Lemerre, II.djvu/108

Cette page n’a pas encore été corrigée

98 LES AMANTS

Essaim des cauchemars nocturnes,
Emplissez l’antre affreux ! Venez
Sonner aux heures taciturnes
Le glas des soupirs dédaignés !

Toi, cependant, sculpte, cisèle.
En riant, des songes encor,
Et réchauffe-les de ton zèle
Pour les polir au marteau d’or.

A l’œuvre ! forgeron! Rallume
Ton feu, puis souffle avec ardeur !
Mais frappe fort, puisque l’enclume,
Malheureux, c’est ton propre cœur !