ville où il est né, et le voilà qui prend congé de son père l’apothicaire ; le voilà qui arrive dans la capitale, cherchant la demeure de son maître… Le voilà aux genoux de son maître…, qui le chasse. Le voilà avec un juif, etc., etc. » Le jour suivant, je me levais bien résolu de m’associer aux chanteurs des rues. Ce n’est pas ce que j’aurais fait de plus mal ; nous serions allés concerter sous les fenêtres de mon cher maître, qui en serait crevé de rage. Je pris un autre parti…
(Là, il s’arrêta, passant successivement de
s’était arrangée ; ce notaire est emprisonné, et se pend. Vanderveld et son agent sont confrontés ; Vanderveld lui demande comment il se trouve nanti de cet effet, quelle sorte de marchandise il a donné en échange, comment il a acquis cette créance sur lui. L’autre ne lui répond autre chose que : « Monsieur Vanderveld, ne me pressez pas, je dirai tout… » Seconde confrontation, même interpellation de l’accusateur, même réponse de l’accusé. À la troisième, lorsque l’agent vit qu’il n’y avait plus de ressource que dans la révélation du mystère d’iniquité, il dit à Vanderveld : « Eh bien ! monsieur, puisqu’il faut que je parle, la lettre de change dont j’exige le payement, vous l’avez signée pour la Sleenhausen, qu’on peut interroger ; elle m’est restée à son refus, et au même prix ; car vous avez accepté ma femme au lieu de la courtisane. » Vanderveld a été condamné à payer, et ils ont été tous deux amendés et infamés. »