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Grew (Nehem.) in musæo societ. regiæ. Lond. 1681. fol. fig.

Johnstonus (Joannes,) de piscibus & cetis, lib. v. Francof. 1649. fol. fig. edit. prima.

Jovius (Paulus,) de piscibus romanis. Romæ 1524. fol. edit. prima opt. Basil. 1531, in-8o. edit. secunda.

Klein (Jacob. Theodor.) de piscibus Tractatus. Gedani 1739. in-4o.

Linocier (Geoffroy,) Histoire des plantes, animaux, poissons, serpens. Paris 1584, in-8o.

Mangoldus (Joan. Gaspar.) in operibus editis. Basileæ 1710, in-4o.

Marschalcus (Nicolaüs,) de aquatilium & piscium historiâ. Rostochii apud autorem 1520, in-fol.

Marsigli (Aloisius Ferdin. Comes de), dans son histoire physique de la mer, Amst. 1725, fol. fig. & dans son quatrieme tome de son Danube.

Massarius (Franc.) Annotationes & castigationes in nonum Plinii librum, de naturâ piscium. Basileæ 1537, in-4o. Lutetiæ apud Vascosan 1542, in-4o. edit. opt.

Oppiani Ἁλιευτικῶν, sive de naturâ & venatione piscium, lib. v. apud Juntas, 1515 in-8o. Lutetiæ 1555, in-4o. Lugd. Batav. 1597 in-8o. edit. opt.

Parthenius (Nicolaus) de halieuticâ. Neapoli 1693, in-12.

Petiver (Jacob.) aquatilium amboinæ icones & nomina, xx tabulis. Lond. 1713, in-fol. Item, in sui gazophylacii naturæ & artis, decadibus x. Lond. 1702, in-fol.

Piso & Margravius, in historiâ Brasiliæ. Lugd. Batav. 1648 & 1651, in-fol.

Plinius (Cajus) in historiâ naturali, curâ Harduini. Lutetiæ 1723, in-fol.

Raii (Joannis) synopsis methodica piscium. Lond. 1713, in-8o.

Rondelet (Guillaume.) de piscibus marinis. Lugd. 1554, fol. 2 tom. fig. Le même ouvrage en françois plus abregé parut à Lyon en 1558, fol. fig.

Rudbeck (Olai.) Ichthyologia Biblica. Upsal. 1705, in-4o.

Rumphii (Georg. Everhard.) thesaurus imaginum piscium testaceorum, &c. Lugd. Batav. 1711, fol. & dans son livre intitulé, Amboinische Rariteit-Kamer, Amst. 1705, fol.

Ruysch (Frederic.) Il n’y a de ce célebre Anatomiste, que quelques courtes descriptions de poissons étrangers dans ses ouvrages. Le Trésor latin des animaux, publié sous son nom, à Amsterdam en 1718, in-fol. fig. n’est autre chose qu’une nouvelle édition de Johnston.

Salviani (Hippoliti) aquatilium historia. Romæ 1555, , 1558, 2 tom. fol. fig. nitid. édition unique, rare & précieuse.

Schoenveld (Stephani) Ichthyologia. Hamb. 1624, in-4o.

Schwencfeldi (Gaspari) Theoriotrophœum Silesiæ. Lignit. 1603, in-4o.

Seba (Alberti) Thesaurus rerum naturalium. Amstel. 1734. 4 vol. fol. Max. ubi nonnulla de piscibus exoticis.

Severinus (Marc. Aurel.) De respiratione piscium, Neapoli 1659, in-fol. Amstel. 1661, fol. edit. opt.

Sibbaldi (Roberti,) dans sa scotiâ illustratâ. Edinb. 1684, fol. fig.

Sydeta (Marcellus,) de remediis ex piscibus ; Græce cum metricâ versione. Lutet. apud Morellum, 1591, in-8o. rare.

Valentini (Michael Bernardus.) Amphitheatrum zootomicum. Francof. 1720, fol. fig.

Vincentii (Bellovacensis.) Speculum naturale. Duaci 1604, fol. 4 vol. Ibi quædam de piscibus.

Willughby (Francisci.) Historia piscium. Oxonii 1686, fol. fig. C’est une édition donnée par Ray, qui a revû, corrigé & augmenté ce bel ouvrage.

Wotton (Edward.) de differentiis animalium, lib. x. Lutetiæ apud Vascosan, 1552, in-fol. (D. J.)

ICHTYOMANTIE, s. f. (Art. divinat.) espece de divination qui se tiroit en considérant les entrailles des poissons. On faisoit sur ces animaux à peu près les mêmes observations, que l’on avoit coutume de faire sur les autres victimes. Tirésias & Polydamas y recoururent dans le tems de la guerre de Troye. Pline, livre xxxij, chap. ij, rapporte qu’à Myre en Lycie, on jouoit de la flute à trois reprises, pour faire approcher les poissons de la fontaine d’Apollon, appellée curius ; que ces poissons ne manquoient pas de venir ; que tantôt ils dévoroient la viande qu’on leur jettoit, ce que les consultans prenoient en bonne part ; & que tantôt ils la méprisoient & la repoussoient avec leur queue, ce qu’on regardoit comme un présage funeste. Ichtyomantie est un terme formé de ἰχθύς, poisson, & de μαντεία, divination. (D. J.)

ICHTYOPETRES, s. f. (Hist. nat. foss.) pierres qui portent empreinte de poissons. Voyez l’article Pierre.

ICHTHYOPHAGES, (Géog. anc.) c’est-à-dire, mangeurs de poissons ; les anciens ont ainsi nommé plusieurs nations, dont ils ignoroient les vrais noms, & savoient seulement qu’elles habitoient au bord de la mer, & qu’elles vivoient principalement de la pêche. Ptolomée trouve des Ichthyophages dans la Chine ; Agatharchide en place vers la Germanie & la Gédrosie ; Pausanias en décrit sur la mer Rouge ; & Pline en peuple plusieurs îles à l’orient de l’Arabie heureuse. C’en est assez pour faire voir que cette dénomination générale, donnée par les anciens à tant de peuples différens, prouve qu’ils ne les connoissoient point. (D. J.)

ICHTYS, (Hist. ecclésiastiq.) fameuse acrostiche de la sibylle Erytrée, dont parlent Eusebe & saint Augustin, dans laquelle les premieres lettres de chaque vers formoient les mots de Ἰησοῦς, Χριστὸς, Θεοῦ Υἱὸς Σωτὴρ, c’est-à-dire, Jesus-Christ fils de Dieu sauveur, dont les lettres initiales en grec sont Ἰχθὺς. Supplément de Chambers.

ICHTHYPÉRIE, s. m. (Hist. des Fossiles.) le D. Hill a donné le nom d’ichthypéries, ichthypersa, aux palais osseux des poissons, qu’on trouve fréquemment fossiles, à une grande profondeur en terre, & ensevelis d’ordinaire dans des lits pierreux. M. Lhuyd les a nommés siliquastra, à cause de leur ressemblance dans cet état à des siliques, ou gousses de lupins, & autres plantes légumineuses.

C’est cette ressemblance qui a fait croire à plusieurs naturalistes, que c’étoit des fossiles qui provenoient des végétaux dans leur premiere origine ; mais ce sont uniquement des couvertures osseuses des différentes parties de la bouche de poissons cartilagineux, & peut-être d’autres especes, dont la principale nourriture ayant été de coquillages, un palais osseux leur convenoit pour les pouvoir briser ; en effet, les ichthypéries sont pour la plûpart entiérement déchirés ou arrondis.

On les trouve quelquefois dans leur état fossile, en tas joints ensemble, tels qu’ils étoient dans la bouche du poisson ; cependant ils paroissent communément en pieces & en fragmens.

Ils sont tous de la substance des crapaudines, & de cent figures différentes, conformément aux diverses especes de poissons, ou aux différentes parties de la bouche du poisson.

Le plus grand nombre ressemble de figure à une demi-gousse de lupin, à un pois, ou à une feve de marais ; mais courts, larges, les autres longs & éfi-