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Friderici (Petri), tractatus de oculis. Lips. 1576, in-8°.

Guenelloni, epistola ad D. Carletonum, &c. de anatome oculorum, &c. Amstæl. 1686, in-8°.

Heisteri (Laurent.) de cataracta, glaucomate, & amaurosi. Altorf. 1713, in 8°.

Henricus (Joh.) de morbis oculorum, aurium, nasi, dentium. Antverp. 1608, in-4.

Hodierna (Joh. Bapt.) de oculo muscæ. Pauormi 1644, in-4°. cet ouvrage rare est fort bon.

Hoferus (Thobias), de ophthalmia tractatus. Basileæ 1653, in-8°.

Horius (Jacobus), de circulari humorum motu in oculis. Lugd. Bat. 1740, cum fig. c’est un bon ouvrage.

Huyghens (Chrétien), opera varia. Lugd. Bat. 1682, in-4°. & opera reliqua. Amstæl. 1728, 2 vol. in-4°.

Kennedy, ophthalmographia, &c. Lond. 1713, in-8°. en anglois.

Maître Jean (Antoine), des maladies de l’œil. Troyes 1707, in-4°. prem. édit. c’est le meilleur auteur sur cette matiere.

Manulphi (Johannis), tractatus de febre & lacrymis. Romæ 1618, in-8°.

Marini (Girol.) pratique des opérations chirurgicales sur les yeux, & dans la lithotomie. Rome 1713, in-8°. en Italien.

Michael (Joh.) oculi fabrica, actio, usus, &c. Lugd. Bat. 1695, in-8°.

Monavius (Frider.) elenchus affectuum ocularium. Cryphiswaldiæ 1644, in-4°, 1654, in-4°.

Moaline (Antoine), à relation of new anatomical observations in the eyes of animals. Lond. 1682, in-4°. c’est un ouvrage très-curieux.

Newton (le chev. Isaac), optique, livre immortel.

Petit (le médecin), lettre où l’on démontre que le crystalin est fort près de l’uvée, avec de nouvelles preuves concernant l’opération de la cataracte. Paris 1729, in-4°. rare & curieuse.

Panamusali de Buldac, liber de præparationibus rerum quæ ad oculos medicinas faciunt. Venet. 1500, in fol.

Plempii (Vopisc. Fortun.) ophtalmographia. Lovani 1648, fol. il a fait sa réputation par cet ouvrage.

Read (Guillelm.) on the diseases of the eyes. Lond. 1704, in-8°.

Ruschius (Joh. Bapt) de visus organo, libri quatuor. Pisis, 1631, in-4°.

Schelhammeri (Christoph.) ophthalmographia & opsioscopia, &c. Jenæ 1640, in-4°.

Severus (Nicolaus), observationes anatomicæ de glandulis oculorum, novisque eorum vasis. Hafniæ 1664, in-4°.

Taylor (Joh.) of the cataract aud glaucoma. London 1736, in-8°. Item, le méchanisme du globe de l’œil. Paris 1738, opérateur adroit & charlatan habile.

Trinchusii, dissertatio de cæcis sapientiâ & eruditione claris. Jenæ 1672, in-4°. c’est un ouvrage pour les Littérateurs.

Varolius (Constantius), de nervis opticis. &c. Francof. 1591, in-8°.

Woolhouse, dissertationes de cataracta & glaucomate. Francof. 1719, in 8°.

Yves (Saint) traité des maladies des yeux. Paris 1722, in-8°.

Zahu, oculus artificialis teledriopticus, &c. Norimb 1722. in-fol. fig.

The perfect oculist. 1603, in-8°. par un anonyme.

A tous ces traités particuliers il faut joindre les observations qui se trouvent éparses dans les Mé-

moires de l’académie des Sciences, les Transactions

philosophiques, le Recueil d’Edimbourg, les Actes des curieux de la nature, & autres ouvrages de ce genre.

Boerhaave avoit donné dans des leçons publiques un traité sur la structure de l’œil, & ses principales maladies ; c’est un morceau précieux que messieurs Van-Swieten & Tronchin pourroient mettre au jour. (Le chevalier de Jaucourt.)

OCULO-MUSCULAIRES COMMUNS. Voyez
Moteurs.
OCULO-MUSCULAIRES EXTERNES.

OCULUS BELI ou OCULUS SOLIS, (Hist. Botan.) Voyez Œil de chat.

Oculus mundi. Voyez Œil du monde.

Oculus maris ou Oculus veneris, nom d’une coquille que l’on connoît mieux sous le nom d’umbilicus veneris.

Oculus christi, (Botan.) espece d’astérisque, nommé par Tournefort asteriscus annuus, foliis ad florem rigidis. Voyez Astérisque.

On le cultive quelquefois dans les jardins à cause de sa fleur ronde, radiée & de couleur jaune, qui sert à embellir les parterres ; mais l’astérisque préférable pour ce dessein est l’espece qui fleurit la plus grande partie de l’année, & que Tournefoit appelle asteriscus maritimus, perennis, patalus. (D. J.)

OCYMOPHILLON, s. m. (Botan.) nom donné par Bauxbaum à un nouveau genre de plante dont voici les caracteres. La fleur est sans pétale ; elle porte sur un embrion qui devient ensuite un vaisseau séminal, oblong quadrangulaire, divisé en quatre loges, qui contiennent des graines arrondies & très-petites. Les feuilles de ce genre de plante sont semblables à celles du basilique, ocymum, d’où lui vient son nom. Elle croît dans les lieux humides. Bocconé la décrit sous le nom impropre de glaux, en l’appellant la grande glaux de marais, à fleur jaune. Act. petropol vol. IV. pag. 421.

OCYMUM, s. m. (Botan.) genre de plante que nous appellons en françois basilic, & c’est sous ce nom que vous la trouverez caractérisée. Tournefort en compte dix-neuf especes, & Boerhaave vingt-quatre ; elles possedent une qualité balsamique & tempérée.

OCZAKOW, (Géog.) ville forte de Turquie, dans la Bessarabie, capitale d’un pays de même nom, & fameuse par la bataille de 1644 : c’est où sont les galeres turques qui gardent l’embouchure du Niéper contre les courses des Cosaques. Elle est défendue par plusieurs châteaux, & est à 126 lieues S. O. de Bialogrod, 164 N. E. de Constantinople. Long. 47. 35 lat. 46. 30.

La ville d’Oczakow, nommée par les Turcs Dsian-Crimenda, est située à l’embouchure du Borysthène qui s’y jette dans la mer Noire ; on nommoit autrefois cette ville Obia ou Miletopole, & elle étoit alors le centre du commerce des Milesiens avec les peuples septentrionaux de ces quartiers.

Le pays d’Oczakov est séparé de la Tartarie crimée par le Borysthene ; il a l’Ukraine au N. O. la mer Noire au S. E. le Budziac au S. O. & la Moldavie au couchant. (D. J.)

O D

ODA, s. f. terme de relation, chambre, classe des pages du grand-seigneur dans le serrail : voici ce qu’en dit du Loir.

Les pages du grand-seigneur sont divisés en cinq classes, qui sont autant de chambres appellées oda. La premiere plus basse en dignité porte la qualité de grande, pour le nombre de ceux qui la