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pour qu’il en fît l’usage qu’il jugerait à propos. Voilà, monsieur, la seule raison que j’aie de vous redemander des matériaux informes, dont je ne fais pas grand cas dans l’état où ils sont, mais qui peuvent devenir meilleurs. Je vous supplie de me continuer les marques de votre bienveillance auprès de M. d’Argenson, car j’en ai plus besoin que jamais.

J’ai l’honneur d’être, monsieur, etc.


III

À JAUCOURT[1]


Je vous dois, monsieur, en mon particulier, un remerciement pour l’article Anatomie. J’emploierai votre article Bysse, ceux que M. David m’a fait passer de votre part et les autres que vous voudrez bien nous communiquer ; et je n’ignore pas ce que notre Dictionnaire y gagnera. Je serai bien charmé d’avoir l’honneur de vous voir chez moi, mais permettez que je vous fasse une visite. Nous causerons chez vous plus à notre aise, et je veux mettre à profit cette conversation même pour la perfection de notre ouvrage. Je serai chez vous, dimanche matin prochain, entre neuf et dix. En attendant, je suis, avec toute l’estime et le respect que l’on doit aux hommes de votre mérite, monsieur, etc.

Si le jour et l’heure que je prends ne vous conviennent pas, vous pouvez m’en marquer d’autres.

  1. Inédite. Collection d’autographes de la bibliothèque Victor Cousin. La suscription porte : À monsieur, monsieur le chevalier de Jaucourt, rue de Grenelle.