C’est aujourd’hui ou dans quelques jours la fête de la maîtresse de la maison. Il est ami du mari, il est à Paris, et il n’y aurait que les plus grandes affaires qui pussent l’empêcher de venir ici.
Et vous intercéderiez pour moi ? et vous vous rendriez mon affaire personnelle ?
Je ne m’en charge qu’à cette condition : ayez pour agréable de vous rappeler que je vous en ai prévenue et que vous avez consenti… Ne m’avez-vous pas dit, madame, que vous aviez un enfant ?
C’est le premier et le seul.
Quel âge a-t-il ?
Environ six ans.
Il n’en peut guère avoir davantage.
On aurait pu le croire il y a six mois, mais depuis ce temps j’ai tant pleuré, tant fatigué, tant souffert. Je suis si changée !
Il n’y paraît pas.
Il revenait de la Chine… La Chine ne me sort plus de la tête.
Nous l’en chasserons.
Je puis compter sur vous ?
Vous le pouvez ; mais pensez-y bien, c’est à la condition que je vous ai dite, sans quoi je ne réponds de rien.
Vous êtes un galant homme, il n’y a là-dessus qu’une voix. Faites, dites tout ce qu’il vous plaira.