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SOMMAIRES. 303 de Térence. De l’effet des monologues. De la nature de l’intérêt, et de son accroissement. De l’art poétique, et de ceux qui en ont écrit. Si un homme de génie compose jamais un arl poétique, savoir si le mot spectateur s’y trouvera. D’au i re- modèles, d’autres lois. Comparaison du peintre et du poëte dramatique. L’attention du poëte au spectateur gène le poëte et suspend l’action. Molière, cité. XII. De l’exposition. — Qu’est-ce que c’est ? Dans la comédie. Dans la tragédie. Y a-t-il toujours une exposition ? De l’avant-scène, ou du moment où commence l’action. Il importe de l’avoir bien choisi. Il faut avoir un censeur, et qui soit homme de génie. Expliquer ce qu’il faut expliquer. Négliger les minuties. Débuter fortement. Cependant une première situation forte n’est pas sans inconvénient. XIII. Des caractères. — 11 faut les mettre en contraste avec les situa- tions et les intérêts, et non entre eux. Du contraste des carac- tères entre eux. Examen de ce contraste. Le contraste en général vicieux. Celui des caractères, multiplié dans un drame. le rendrait maussade. Fausse supposition qui le prouve. 11 montre l’art. Il ajoute au vernis romanesque. Il gène la con- duite. Il rend le dialogue monotone. Bien fait, il rendrait le sujet du drame équivoque. Preuves tirées du Misanthrope de Molière, et des Adelphes de Térence. Drames sans contraste, plus vrais, plus simples, plus difficiles, et plus beaux. !1 n’y a point de contraste dans la tragédie. Corneille, Plaute, Molière. Térence, cités. Le contraste des sentiments et des images est le seul qui me plaise. Ce que c’est. Exemples tirés d’Homère, de Lucrèce, d’Horace, d’Anacréon, de Catulle, de V Histoire naturelle, de l’ Esprit. D’un tableau du Poussin. Du contraste par la vertu. Du contraste par le vice. Contraste réel. Contraste feint. Les Anciens n’ont pas connu le contraste. XIV. De lv division de l’action et des actes. — De quelques règles arbitraires, comme paraître ou être annoncé ; rentrer sur la scène ; couper ses actes à peu près de la même longueur. Exemples du contraire. XV. Des entr’actes. — Ce que c’est. Quelle en est la loi. L’action ne s’arrête pas même dans l’entr’acte. Chaque acte d’une pièce bien faite pourrait avoir un titre. Des scènes supposées. Pré- cepte important là-dessus. Exemple de ce précepte. XVI. Des scènes. — Voir son personnage quand il entre. Le faire parler d’après la situation de ceux qu’il aborde. Oublier le talent de l’acteur. Défaut des modernes, dans lequel sont aussi