Je dis… Rien…
Tout me manquerait-il en un jour ? et le malheur qui me poursuit m’aurait-il encore ôté mon ami ? Monsieur le Commandeur, achevez.
Germeuil et moi… Je n’ose te l’avouer… Tu ne nous le pardonneras jamais…
Qu’avez-vous fait ? Serait-il possible ?… Mon frère, expliquez-vous.
Cécile… Germeuil te l’aura confié ?… Dis pour moi.
Vous me faites mourir.
Cécile, vous vous troublez.
Ma sœur !
Cécile… Mais non, le projet est trop odieux… Ma fille et Germeuil en sont incapables.
Je tremble… je frémis… Ô ciel ! de quoi suis-je menacé !
Monsieur le Commandeur, expliquez-vous, vous dis-je ; et cessez de me tourmenter par les soupçons que vous répandez sur tout ce qui m’entoure. (Le Père de famille se promène ; il est indigné. Le Commandeur hypocrite paraît honteux, et se tait. Cécile a l’air consterné. Saint-Albin a les yeux sur le Commandeur, et attend avec effroi qu’il s’explique.)
Avez-vous résolu de garder encore longtemps ce silence cruel ?
Puisque tu te tais, et qu’il faut que je parle… (À Saint-Albin :) Ta maîtresse…