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elle ne trouva plus que la place de sa maison réduite en cendres. À l’instant elle se jette à genoux au milieu de la rue, et, levant les mains au ciel et s’adressant à Dieu, elle dit : « Mon Dieu, je te demande pardon de ces trois messes ; tu sais que je ne voulais pas y aller, pardonne-moi. Je jure devant toi de n’en entendre de ma vie ; et s’il m’arrive de fausser mon serment, je consens à être damnée à toute éternité. »

Ne prenez pas ceci pour un conte, c’est un fait que cent personnes, dignes de foi, m’ont attesté et pourraient encore vous attester. Ce qu’il y a d’aussi certain, c’est qu’elle a tenu parole, et que les bonnes gens bien intentionnés l’ont laissée en repos jusqu’à ce jour.



fin du tome cinquième.