Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, IX.djvu/448

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
438
ÉLÉMENTS DE PHYSIOLOGIE.

Ils assurent que l’existence de Dieu est évidente, et Pascal dit expressément de Dieu qu’on ne sait ni ce qu’il est, ni si il est.

L’existence de Dieu est évidente ! Et l’homme de génie est arrêté par la difficulté d’un enfant ; et Leibnitz est obligé, pour la résoudre, de produire, avec des efforts de tête incroyables, un système qui ne résout pas la difficulté et qui en fait naître mille autres.

Les causes finales la démontrent ! Et Bacon dit que la cause finale est une vierge consacrée à Dieu, qui n’engendre rien et qu’il faut rejeter.

Et ces malheureux fanatiques accusent les athées de mauvaises mœurs, les athées, à qui ils n’ont jamais vu faire d’action malhonnête au milieu de dévots souillés de toutes sortes de crimes.

aveugles.

Ont de l’imagination ; c’est que le vice n’est que dans la rétine.

fluides.

Mouvement continuel des fluides par la sécrétion, l’excrétion, la circulation, en prévient la stase et la putréfaction. La corruption des humeurs y cause quelquefois une acrimonie plus ardente que l’application du fer rouge.

impressions.

Différence dans les objets.

Différence dans les organes.

Différence dans le sensorium commune.

Lorsque l’impression est faible, l’organe propre à la recevoir ne la sent pas.

Je sens que je vois, mais mon œil ne le sent pas. Je sens que j’entends, mais mon oreille ne le sent pas.

    religion que ceux qui étaient faux en philosophie ; » et à grand renfort de citations sacrées, il met en poudre tous les philosophes qui font autre chose que de la science chrétienne.