ÊTRES.
Il faut commencer par classer les êtres, depuis la molécule inerte, s’il en est, jusqu’à la molécule vivante, à l’animal microscopique, à l’animal-plante, à l’animal, à l’homme.
Il ne faut pas croire la chaîne des êtres interrompue par la diversité des formes ; la forme n’est souvent qu’un masque qui trompe, et le chaînon qui paraît manquer existe peut-être dans un être connu à qui les progrès de l’anatomie comparée n’ont encore pu assigner sa véritable place. Cette manière de classer les êtres est très-pénible et très-lente et ne peut être que le fruit des travaux successifs d’un grand nombre de naturalistes.
Attendons, et ne nous pressons pas de juger.
Ce sont ceux dont l’organisation ne s’arrange pas avec le reste de l’univers. La nature aveugle qui les produit les extermine ; elle ne laisse subsister que ceux qui peuvent coexister supportablement avec l’ordre général que vantent ses panégyristes.
Poitrine délicate et caractère violent, passe vite.
Mélancolique et malheureux, passe vite.