À neuf heures, la prière sera faite ; les étudiants seront tous couchés à neuf heures un quart et la journée studieuse sera finie.
POUR LES MAÎTRES ET POUR LES ÉTUDIANTS.
Les classes seront fermées et il y aura suspension de travail pour les maîtres et pour les élèves le mercredi et le samedi, seulement l’après-midi et jusqu’à six heures.
À six heures, retraite et étude particulière jusqu’à six heures trois quarts.
À six heures trois quarts, répétition chez les maîtres de quartier jusqu’à sept heures trois quarts.
Ces deux demi-journées seront employées à toutes sortes de jeux. Le repos est nécessaire aux maîtres et l’exercice aux élèves. Entre les élèves, les enfants de la campagne sont plus robustes que les enfants des villes ; entre les enfants des villes, ceux du peuple et des artisans sont plus vigoureux que ceux des riches bourgeois ; les plus faibles et les moins sains sont les enfants des grands. Tout se compense.
La vie sédentaire de l’homme d’étude ; la méditation, exercice le plus contraire à la nature, sont en même temps des sources de maladies particulières ; la stagnation des humeurs en amène l’altération, et le corps se corrompt tandis que l’âme s’épure ; cela est triste.
Voilà, dira-t-on, une journée bien laborieuse.
— Cela se peut, mais qu’importe ? Est-ce qu’il est si nécessaire qu’il y ait un grand nombre de savants ? Est-ce que la journée du manufacturier, du commerçant, du magistrat, du laboureur est moins pénible ? Est-ce que la science s’acquiert sur un oreiller ?
Cependant les occupations sont coupées par des relâches ; les études sont variées, et c’est l’application assidue à une seule chose qui ennuie, fatigue et dégoûte l’homme et l’enfant.
Quintilien, auteur d’un grand sens, assure qu’un enfant