Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, I.djvu/466

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


NOTICE PRÉLIMINAIRE

La lettre à Mademoiselle ***** a été publiée quelque temps après celle qui précède. On ne les trouve que rarement réunies. Aussi le marquis de Paulmy, dans son Catalogue manuscrit, fait-il remarquer que son exemplaire contient des cartons et des additions répondant à diverses objections qui avaient été faites à l’auteur.

La personne à qui cette lettre est adressée est mademoiselle de La Chaux, qui venait de traduire les Essais sur l’entendement humain, de Hume, traduction que Diderot avait revue. On trouvera des détails sur cette demoiselle dans : Ceci n’est pas un conte. Diderot y dit, à propos des éclaircissements qu’il lui envoya sur sa demande : « Cette addition n’est pas ce que j’ai fait de plus mal. »

La date de cet écrit et de celui qui le suit nous est indiquée dans les premières lignes. Le second volume de l’Encyclopédie parut en 1751. Les observations du Journal de Trévoux sont du mois d’avril. On peut donc supposer qu’il ne s’écoula pas plus de deux ou trois mois entre l’apparition de la Lettre sur les sourds et muets et les Réponses aux questions et objections qu’elle souleva.