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CHÂTEAU-DU-LOIR.

mariage, 2 3/4— Excédant des naissances sur les décès, 44ou 1/7. % à très-peu près.

contrib. Foncier, 65, 407 f. ; personn. et mobil., 11, 090 f. ; port, et fen., 3, 940 f. ; 6^7 patentés : droit fixe, 4^ l 4 f— ; droit proporlionnel, 1, 874 f* 85 c. Total, 86, 625 f. 85 c., ce qui fait par individu 5 f. g3 c. à-peu-près : ajouter 3 f. 62 c. i/3 additionnels, c’est en total 9 f 35 c. i/3 de contributions directes payées par chaque individu. C’est aussi 5 f. 84 c. d’impôt foncier, en principal et accessoires, par hectare de terre, ou 6 f. i3 c, l’impôt des portes et fenêtres compris. Trois percepteurs, ayant leur résidence dans le canton. sont chargés du recouvrement de ces contributions.

Le canton de Château-du-Loir, de l’arrondissement électoral de Saint-Calais, a fourni aux élections du collège d’arrondissement, en novembre 1827, 43 électeurs, et i3 à celui de département. Le nombre des jurés de ce canton, pour 1829, est de 49 1 dont 4$ électeurs du collège d’arrondissement, et 1 1 de celui de département.

géolog. hydrogr. Sol découvert, excepté au tiers N., où se trouve la forêt de Bersay, comprise en partie dans ce canton ; se composant de la portion du vallon appelé Vau-du-Loir, de la rivière qui le coupe de l’E. à l’O, ; bas dans cette partie ; élevé vers le N. et le S., où sont les plateaux qui dominent ce vallon. Les principaux cours d’eau qui arrosent ce territoire, outre le Loir, sont, sur la rive droite de cette rivière, celles de Dinan, d’Ire et de Prélambert ou Profontevaut de M, Cauvin, qui, descendant de la forêt de Bersay au N., viennent se jeter dans le Loir au S. ; sur la rive gauche, les rivières et ruisseaux de Lon ou Long et de Gravot, qui se réunissent à Dissay, et celui de Gué de Mézières ; lesquels venant du S., descendent au N., pour aller grossir le Loir de leurs eaux. Des 45 moulins établis sur ces cours d’eau, on en compte 3 à tan, 2 à fouler les étoffes, 1 faisant mouvoir une fdature de colon, et les autres à blé. Les étangs sont peu nombreux et peu importans sur ce canton, malgré son voisinage d’une forêt. — Terrain calcaire crayeux dit de tufeau, dans toute l’étendue, si ce n’est à l’extrémité N., où se trouve le grès, formant deux bancs parallèles sur les deux rives du Loir, déjà décrits à l’article canton de la Chartre, qu’on peut consulter, ainsi que l’article Vau-du-Loir, lequel commençant ici, se prolonge jusqu’à Troo (Loir-et— Cher), l’espace de 3o kilom., offrant à l’œil de riches tapis de verdure, dans son bassin ; de nombreux plants de vignes, sur ses coteaux, entremêlés de champs cultivés en céréales et de quelques bouquets de bois ; ce qui forme un aspect extrêmement