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quels on trouve des grès en grosses boules, et d’autres en roches ; de la marne, de la pierre-cosse ou silex corné.

divis. des terr. En labour 1,174 hectares ; landes, bruyères et pinières, 255 ; prés et pâtures, 80 ; vignes, 2 ; jardins, 3 ; bois futaies, 16 ; bois taillis, 155 ; étangs, 5 ; total, 170.

contrib. Foncier, 6,803 f. ; personn. et mobil., 1,027 f. ; port. et fen., 325 f. ; 57 patentés : dr. fixe, 385 f. 50 c. ; dr. proport., 171 f. 08 c. ; Total, 8,711 f. 58 c. — Chef-lieu de perception.

cultur. Sol généralement peu fertile, où l’on cultive le seigle, le méteil, l’avoine en majeure partie ; moins d’orge, très-peu de froment ; chanvre, trèfle, pommes de terre. Elèves de quelques chevaux, de bêtes à corne, moutons, chèvres, porcs, volailles, abeilles. Arbres à fruits et châtaigniers. — Assolement quadriennal. 30 fermes et métairies, 56 bordages ou closeries, le tout labouré par 75 charrues, dont partie communes à plusieurs cultivateurs.

comm. agric. Peu d’exportation réelle de grains, les produits suffisant à peine à la nourriture des habitans ; bestiaux, porcs jeunes et porcs gras, moutons et laine, volailles, gibier, cire et miel en assez grande quantité ; chanvre et fil ; cidre, fruits, châtaignes, menues denrées.

comm. industr. Fabrication d’environ 300 pièces par an de toiles de chanvre, dites communs, et canevas, de 50 aunes de long sur 3/4, 7/8 et 1 aune de large, qui se vendent à la Ferté et au Mans ; avant la révolution, il s’y en fabriquait plus de 5 mille pièces ; un fabricant de sangles de corde; extraction du grès.

foir. et march. Marché le mardi, pour grains et denrées du sol. Avant l’incendie de 1681, ces marchés étaient très-suivis pour le commerce des bestiaux : les auberges ayant été réédifiées en trop petit nombre, ce genre d’affaires s’est réparti sur les marchés du Grand-Lucé et de Vibraye. Il se vendait aussi, avant 1789, plus de 200 pièces de toile à chacun de ces marchés, et nous avons vu qu’il y existait un bureau pour la marque des toiles. Depuis 15 ans ces marchés sont devenus très-forts pour les grains : il s’y en vend à chacun, environ trois mille boisseaux (de 25 litres chaque) ; pendant l’été de 1825, ce commerce s’éleva jusqu’à trente mille boisseaux par semaine. — Foires, 3 par an : le mardi après la Quasimodo ; le 1.er mardi de juillet ; le mardi le plus proche de la S.-Mathieu, époque de l’une des principales assemblées. Quoique fixée à un jour, par l’ordonnance du 19 janvier 1823, cette dernière foire dure quelquefois