Page:Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, Tome I - Julien Remy Pesche.djvu/589

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
85
AVOISE.

k. en se dirigeant du N, au S. ; celle de Deux-Fonts, venant du N. E., l’arrose pendant 4 k., en se dirigeant à l’O., peu au-dessus du bourg, puis vient se jeter dans la Sarthe au S., en passant près et à l’O. du bourg ; enfin, le ruisseau des Aunais, formé de ceux de la Cotinière en Tassé, et de la Hachonière en Avoise, arrose la commune à l’E, en se dirigeant de l’E. à l’O., et va se jeter dans la Deux-Fonts, à la ferme de Vaux : son cours est de 3 et 4 k., en partant de l’une ou de l’autre des deux sources indiquées.

Moulins : sur la Vègre, Dobert, à blé, à deux roues ; Deneray, à blé et à papier ; la Brifardière et l’Isle, tous deux à papier. Sur la Deux-Fonts, Rollard, à blé ; Vaux, à tan et à trèfle ; du Bourg, à une roue et à deux meules, à blé.

géolog. Sol montueux, du N. au S, sur les deux bords de la Vègre, sur ceux de la Deux-Fonts, et entre ces deux rivières ; de l’E. à l’O., sur la rive droite de la Sarthe et sur les bords du ruisseau des Aunais ; assez plat au-delà de la rive droite de la Vègre, à l’E. de la commune. Terrain houiller sur les bords de la Vègre, qui en font la limite ; calcaire horizontal ou jurassique au-delà des bords de cette rivière, sur sa rive gauche, jusqu’à l’extrémité E.

Mineral. Anthracite, Poudingue quartzeux, Silex ; banc de marbre coquillier madréporite, d’un gris-isabelle, fort beau, découvert récemment à la ferme des Treize-Vents, mais que l’on n’a pu encore exploiter, parce qu’il est à une trop grande profondeur sous la rivière de Vègre ; sable calcaire durci ; calcaire à bâtir, notamment à la Rougelière, et dans les belles carrières de Pescheseul, ouvertes au niveau du sol, où l’on trouve un banc coquillier de 2/3 de mètre d’épaisseur ou de puissance, presqu’entièrement composé d’Ammonites de toutes grandeurs, de Belemnites, d’Oursins, Madrépores, Nautiles d’une grande beauté ; Peignes et Térérbalules, etc., dont les espèces n’ont point encore été étudiées suffisamment pour que nous puissions les désigner.

Plant. rar. Quercus suber, lin, acclimaté dans les bois de Pescheseul.

divis. des terr. La superficie de la commune se divise en terres labourables, 1,188 hectares ; vignes, 120 ; jardins, 21, idem d’agrément, 70 ares ; landes, 29 hect. ; prairies, 197 hect. ; bois de futaies, en petite quantité et taillis, 395 hect., en un seul tenant formant les bois de Pescheseul ; superf. des bât., 36 h. 30 ; chemins, 19 h. 80 ; eaux cour., 13 h. 20 ; total, 2,200 hectares environ.