Testament sont l’épître de saint Barnabé ; l’épître prétendue de saint Paul aux Laodicéens ; plusieurs faux évangiles ; plusieurs faux actes des apôtres et plusieurs fausses apocalypses ; le livre d’Hermas intitulé le Pasteur ; la lettre de J. C. à Abgare ; les épîtres de saint Paul à Sénèque, et diverses autres pièces de pareille nature, que l’on peut voir dans le Recueil des pièces apocryphes du nouveau Testament par Fabricius. La Bible a été traduite dans toutes les langues (voyez Polyglottes). On trouvera dans don Calmet[1] le détail des éditions des Bibles polyglottes, hébraïque, samaritaine, syriaque, arabe, éthiopienne, persane, turque, arménienne, cophte ou égyptienne, grecque, latine, française, etc., etc., etc., avec les traités, dissertations et commentaires relatifs à chaque partie de la Bible. Nous n’entrons point dans ces détails qui nous mèneraient trop loin ; nous nous contentons de renvoyer à la source.
BIBLIOGNOSTE. Ce mot, tiré du grec, et que l’on doit à l’abbé Rive[2], signifie un habile bibliographe, qui connaît à fond l’histoire des livres, leurs titres, la date de leurs différentes éditions, le lieu où elles ont été faites, le nom des éditeurs, des imprimeurs, etc.
- ↑ Bibliothèque sacrée.
- ↑ Jean-Joseph Rive, né à Apt en Provence en 1730, et mort à Paris en 179.., a donné plusieurs opuscules intéressans sur des objets de bibliographie. On lui doit des Notices sur les manuscrits de la bibliothèque de la Vallière ; des éclaircissemens historiques et critiques sur l’invention des cartes à jouer ; le prospectus d’un ouvrage proposé par souscription sous le titre : Essai sur l’art de vérifier l’âge des Miniatures peintes dans les manuscrits depuis le 14e siècle ; de la Calligraphie ou second tome des peintures antiques de Pierre Sante Bartoli, etc. ; Notices calligraphiques et typographiques, etc. L’abbé Rive a eu quelques altercations assez vives avec Debure.