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rangés par ordre de matières, avec des tables détaillées à la fin de chaque volume. Dijon, 1792 — 93, 7 vol. in-4. Aventures de Télémaque, 1795, 2 vol. in-4. Fables de la Fontaine, 1795, 2 vol. in-8. Entretiens sur la pluralité des Mondes, par Fontenelle, 1794, in-8. Histoire de la conjuration des Espagnols, contre la République de Venise, etc. 1795, petit in-fol. Considérations sur les causes de la grandeur des Romains, etc., par Montesquieu, 2 vol. in-8. Réflexions sur les divers génies du peuple romain, par Saint-Évremond, 1795, 1 vol. in-8. Histoire des révolutions arrivées dans le gouvernement de la République romaine, par Vertot, 1795, 4 vol. in-8. Histoire des révolutions de Suède, par Vertot, 1795, 2 vol. in-8. Histoire des révolutions de Portugal, par Vertot, 1795, 1 vol. in-8. Notice sur la vie et les ouvrages de Vertot, 1795, 1 vol. in-8, etc., etc. Le citoyen Causse a remis son imprimerie au citoyen J. P. Moroge en 1795. Ce dernier a donné trois des éditions que nous venons de citer, ainsi que d’autres que nous ne rapportons pas. Cette imprimerie a passé au citoyen Frantin de Dijon, qui l’occupe maintenant.

CENSORII (libri). Livres des censeurs. On nommait ainsi, chez les romains, les tables enregistres qui contenaient les noms des citoyens dont on avait fait le dénombrement, et particulièrement sous Auguste. Tertullien (contrà Marcion. Lib. IV.) nous apprend que, dans le Livre censorial d’Auguste, on trouvait le nom de Jesus-Christ.

CERAUNION. C’est un signe composé d’une espèce de croix de Saint-André, traversée par une ligne perpendiculaire. Le céraunion désignait chez les anciens, plusieurs vers improuvés de suite, afin de n’être pas obligé de mettre à tous des obeles (voyez ce mot). Le signe que les grecs