On doit donc interpréter ce passage :
![\language "italiano"
\score {
\relative do'' {
\time 3/4
do2\prallprall \bar "||"
re32[ do re
\set stemLeftBeamCount = #3
\set stemRightBeamCount = #1
do
\set stemLeftBeamCount = #1
\set stemRightBeamCount = #3
re do re do] |
}
\layout {
\context { \Staff \RemoveEmptyStaves \remove Time_signature_engraver }
\context { \Score \override SpacingSpanner.base-shortest-duration = #(ly:make-moment 1/16) }
indent = 0\cm
line-width = #120
\override Score.BarNumber #'stencil = ##f
}
}
\header { tagline = ##f}](http://upload.wikimedia.org/score/9/q/9qp87clepra5za6y5rt8cr3b5g1i1se/9qp87cle.png)
![\language "italiano"
\score {
\relative do'' {
\time 2/4
\stemDown
la16[ si la si] si8.[\trill la16*1/2 si] \bar "||"
la[^\markup { \italic "Id" } si la si]
do32[ si do
\set stemLeftBeamCount = #3
\set stemRightBeamCount = #1
si
\set stemLeftBeamCount = #1
\set stemRightBeamCount = #3
do si la si] |
}
\layout {
\context { \Staff \RemoveEmptyStaves \remove Time_signature_engraver }
\context { \Score \override SpacingSpanner.base-shortest-duration = #(ly:make-moment 1/16) }
indent = 0\cm
line-width = #120
\override Score.BarNumber #'stencil = ##f
}
}
\header { tagline = ##f}](http://upload.wikimedia.org/score/l/j/ljptbxebencpc4j27v4zid40x979dag/ljptbxeb.png)
À l’égard, du nombre des battements,
l’exécutant avait toute liberté. C.-Ph.
Em. Bach mentionne l’habitude d’en
réduire le nombre, selon la difficulté
d’exécution sur des claviers différents.
Il parle de la possibilité de remplacer,
pour simplifier le jeu, un mordent
par une appogiature. La terminaison
du trille, chez Bach et à son
époque, se fait avec ou sans mordent
final. Souvent ce groupe est prescrit
par un petit trait vertical traversant
le signe du trille ou par un prolongement
recourbé du signe
L’exécution se termine alors :
![\language "italiano"
\score {
\relative do'' {
\time 2/4
re32[ do re
\set stemLeftBeamCount = #3
\set stemRightBeamCount = #1
do
\set stemLeftBeamCount = #1
\set stemRightBeamCount = #3
re do re do] re4 \bar "||"
}
\layout {
\context { \Staff \RemoveEmptyStaves \remove Time_signature_engraver }
\context { \Score \override SpacingSpanner.base-shortest-duration = #(ly:make-moment 1/16) }
indent = 0\cm
line-width = #120
\override Score.BarNumber #'stencil = ##f
}
}
\header { tagline = ##f}](http://upload.wikimedia.org/score/q/x/qxj2bwc7ua72kzrugx6mc3ou9enk7lx/qxj2bwc7.png)
Cette introduction de notes finales a
lieu lorsqu’un trille se poursuit de note
en note sur un dessin mélodique ascendant.
On s’en abstient en cas de note
semblable liée. Mais on peut dire qu’il
y a des règles générales et pas de
règles absolues et qu’une marge considérable
pour le choix des détails est
laissée à l’exécutant. Le signe du trille
précédé d’un crochet ,
implique
un mordent au départ :
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fd/Dictionnaire_pratique_et_historique_de_la_musique_%28page_458_crop_D%29.jpg/400px-Dictionnaire_pratique_et_historique_de_la_musique_%28page_458_crop_D%29.jpg)
La traduction des signes de trilles,
comme de tous les signes d’ornements,
est une chose très délicate. Les témoignages
abondent pour prouver la
variété des interprétations à une
époque donnée. Emm. Bach (Versuch,
1753) déclare le trille le plus difficile
à exécuter au clavier de tous les ornements.
Tout le monde n’y
arrive pas. Il faut s’y
habituer dès la première
jeunesse. Un trille rapide
est toujours préférable.
Mais un trille un peu plus
lent peut convenir dans une pièce
plaintive. Le genre du trille est déterminé
par l’expression de la phrase.
D’un autre passage du même chapitre
il résulte que les gens habiles à jouer
le T. en abusaient, en mettaient partout,
et croyaient plaire en faisant
bourdonner des T. quand l’auteur
avait écrit une tenue suivie d’un
simple coulé. Mais quand
un T. doit réellement se
prolonger pendant plusieurs
mesures, l’exécutant
peut l’accélérer graduellement,
l’introduire par des
battements lents et de plus en
plus pressés, et par un petit groupe
de 2 notes au-dessous. Emm. Bach
(1753) compte dans le jeu du clavecin
4 sortes de trilles : le trille
proprement dit, le trille commençant
au-dessus, le trille commençant au-dessous,
le trille imparfait, ou demi-trille,
prall-triller qui est le mordent.
Chacun a son signe spécial, mais on
se contente parfois de les marquer
indistinctement par l’abréviation tr.
ou par une croix. Le signe ordinaire
du trille commun est . S’il doit
durer pendant un long temps, on
prolonge un trait ondulé au-dessus de
la note et de l’espace de temps à
occuper. Le trille ordinaire commence
toujours par la note accessoire supérieure,
c’est-à-dire la seconde diatonique
au-dessus de la note principale.
Lorsqu’il comporte une terminaison
au-dessous, on trace un trait vertical
dans le signe
ou bien on inscrit la
terminaison en notes ordinaires, ce qui
est préférable pour ne pas amener de
confusion de signes, puisque le mordent
se marque
|
.
D’après ses exemples, Emm. Bach ajoutait presque toujours une terminaison :
![\language "italiano"
\score {
\relative do'' {
\time 3/4
sol4.\prallprall fa32[ sol] \bar "||"
}
\layout {
\context { \Staff \RemoveEmptyStaves \remove Time_signature_engraver }
\context { \Score \override SpacingSpanner.base-shortest-duration = #(ly:make-moment 1/16) }
indent = 0\cm
line-width = #120
\override Score.BarNumber #'stencil = ##f
}
}
\header { tagline = ##f}](http://upload.wikimedia.org/score/b/0/b0wmohuawdosrq32o4z3jrn2qnldfa8/b0wmohua.png)
il en précisait l’absence dans
les passages mélodiques descendants,
et dans les chaînes de trilles descendants,
et dans les mouvements rapides
où le trille occupait peu de durée. Il
conseillait même de le remplacer dans
les mouvements très rapides par une
seule petite note supérieure, ce qui
transformait totalement le dessin :
![\language "italiano"
\score {
\relative do' {
\time 2/4
mi8[\prall re16 mi] fa8[\prall mi16 fa] | \grace fa16 mi8[ re16 mi] \grace la16 sol8[ fa16 mi] \bar "||"
s2^\markup { \hspace #-1 { \italic "Exécution" }} \bar " " fa16[ mi re mi] la[ sol fa mi] \bar "||"
}
\layout {
\context { \Staff \RemoveEmptyStaves \remove Time_signature_engraver }
indent = 0\cm
line-width = #120
\override Score.BarNumber #'stencil = ##f
}
}
\header { tagline = ##f}](http://upload.wikimedia.org/score/k/u/kuvus4kuj54w01rqxrgmfwvxqr52tyf/kuvus4ku.png)
Ce que Emm. appelle le trille imparfait ou Prall-triller, et dont il dit qu’il doit réellement briller (prallen) est un mordent à la note supérieure. Il