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Une ritournelle de 8 mesures, jouée sur les guitares ou les mandolines, sépare les reprises de la danse. Le rythme de la J. et les thèmes espagnols qu’il anime ont attiré des compositeurs de diverses nations. On trouve dans les œuvres de Glinka († 1857) une J. aragonesa pour orchestre, en forme d’ouverture.

Jouable, adj. qual. un dessin ou un passage dont l’exécution est possible.

Jouer, v. tr. Exécuter sur un instrument. On réservait autrefois un vocable différent aux diverses sortes d’instruments et l’on disait « donner » du cor, « pincer » de la harpe ou de la guitare, « sonner » de la trompette « toucher » du piano. * Les « rubriques » ou règles de la liturgie romaine emploient encore l’expression latine pulsare organa, « pousser » les orgues.

Jubilation, n. f. Nom donné par saint Augustin et maintenu par l’usage liturgique, aux vocalises ajoutées à l’Alleluia et qui se chantent sur une seule syllabe en signe de pieuse allégresse.

Juste, adj. qual. une voix pure, un jeu correct, ou un intervalle qui ne peut être mesuré que d’une seule façon. La quinte et la quarte, dont le rapport est 3/2 et 2/2 sont dits quinte ou quarte justes, quand elles ne sont pas affectées d’un signe d’altération.

Justesse, n. f. Pureté des sons musicaux. La justesse absolue se vérifie par l’absence de battements. (Voy. ce mot.) En théorie, la Gamme de Zarlino est la seule qui permette d’obtenir une série d’intervalles absolument justes, c’est-à-dire sans battements. Mais, dans la pratique, l’oreille a dû s’accoutumer à la Gamme tempérée, dont les intervalles, pour pouvoir se plier aux nécessités de l’harmonie et de la modulation, sont légèrement faussés. La tolérance de l’oreille s’étend d’ailleurs au delà de cette limite et supporte, dans l’exécution vocale et instrumentale, et surtout dans l’exécution d’ensemble, des défauts de J. qui l’affecteraient désagréablement, s’ils lui étaient révélés isolément. (Voy. Gamme.)

K


Keraulophon, ou Kéraulophone, n. m. Jeu d’orgue à bouche de la famille des gambes, produisant des sons doux analogues à ceux du cor. On le trouve entre autres dans les orgues de Saint-Sulpice et de Saint-Eustache, à Paris.

Kôlon, n. grec, plur. kôla. T. de métrique usité dès le haut moyen âge par les théoriciens, dans l’analyse mélodique, comme synonyme de « membre de phrase ».

Krakowiak. Voy. Cracovienne.

Kujawiak. Danse polonaise qui tire son nom de sa province d’origine, Kujawy, et qui, apparentée musicalement à la mazurka, s’est mélangée à celle-ci dans les compositions de Chopin, par exemple dans ses Mazurkas op. 6, no 6, op. 30, no 4, op. 41, no 1, etc. Henri Wienawski a intitulé K. sa 2e Mazurka pour violon et piano, op. 13.


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Kyriale, n. m. Recueil des chants de l’ordinaire de la messe, dont le premier est le Kyrie eleison.

Kyrie eleison. Exclamation ou supplication religieuse, en usage dans les liturgies chrétiennes depuis les premiers siècles, introduite dans le texte de l’ordinaire de la messe immédiatement après l’Introït et réglée par le pape saint Grégoire le Grand, sous la forme qu’elle a conservée et qui se divise en trois parties, dont la première et la troisième comportent chacune trois répétitions des mots Kyrie, eleison, et la seconde, trois répétitions des mots Christe, eleison. Les différentes versions mélodiques de cette prière contenues dans les livres de chant liturgique maintiennent cette division en attribuant à chaque partie un dessin spécial, le dernier K. étant d’ordinaire plus développé, plus orné, et quelquefois terminé par de longues vocalises. Le K. forme le