montré une sympathie effective ; l’emploi qu’il en a fait dans ses drames a constamment pour but de souligner l’importance d’une note essentielle de la mélodie. L’exemple le plus connu se trouve dans la marche de Tannhäuser (1845), mais on en remarque d’aussi caractéristiques dans Lohengrin (1854) et dans les ouvrages les plus « avancés » du maître :
Garcia (1855) regarde le G. comme une forme de mordant et le décrit sous ce nom, en le déclarant « l’ornement le plus ordinaire et par cela même le plus nécessaire du chant ».
Guida, n. f. ital., = guide. Locution employée comme synonyme de Dux ou d’Antécédent, pour désigner le sujet posé au commencement d’un canon ou d’une fugue. || Partie notée appelée aussi conducteur, servant au chef d’orchestre de partition abrégée et sur laquelle on porte les indications principales des entrées d’instruments.
Guide-mains, n. m. Petit appareil composé d’une baguette fixée au devant du clavier, à une hauteur convenable, pour maintenir en bonne place les poignets des élèves pianistes, lorsque ceux-ci sont rebelles à un enseignement raisonné.
Guidon, n. m. Signe usité dans les manuscrits de chant liturgique, depuis le xie s., et dont l’emploi s’est conservé dans les livres imprimés, pour indiquer, au bout de chaque portée, quelle sera la situation de la première note, dans la portée suivante.
Guidonien, adj. 2 g. Qui appartient aux méthodes inventées par Guido d’Arezzo ou connues sous son nom. (Voy. Main, Notation, Solmisation.)
Guimbarde, n. f. Instrument de bas étage, composé d’une branche de fer ou de laiton repliée en forme de cadre ouvert, au centre duquel est fixée, par une de ses extrémités, une languette d’acier formant anche libre. On tient l’instrument entre les dents, en chantonnant, et l’on met en vibration la languette en la poussant avec un doigt. Sous les noms de Jew’s harp ou Jew’s tromp (harpe ou trompe juive) en Angleterre, et de Maul-Trommel (tambour de gueule) en Allemagne, la G. est restée jusqu’à un certain point populaire. Elle a possédé quelques virtuoses qui réussissaient, par l’usage de 2 ou plusieurs instruments diversement accordés, à en tirer quelques effets musicaux et de nature à intéresser les acousticiens.
Guitare, n. f. Instrument à cordes pincées, à manche, dont la caisse est formée par une table et un fond plat ou très légèrement bombé, réunis par des éclisses d’égale hauteur sur tout son pourtour ; elle présente la figure d’une sorte de 8, avec des échancrures arrondies, beaucoup moins prononcées que celles du violon et des autres instruments à archet. Le manche est muni de sillets qui le séparent en cases préparées pour le placement des doigts de la main gauche. Le cheviller très légèrement élargi est incliné en arrière ; la table est percée au milieu de sa largeur et vers la partie supérieure du 8 d’une ouïe ou rose circulaire au-dessus de laquelle passent les cordes, pour s’attacher, vers le point le plus large de la caisse, à un cordier plat. Les dimensions de la G. et le nombre de ses cordes, ainsi que son