miere nous donne l’idée de la production d’un arbre ou d’une plante, tant pour la multiplication de son espece, que pour notre nourriture. On les distingue en fruits à pépins, & à noyaux ; en fruits rouges, & fruits d’été ; en fruits d’automne, & fruits d’hyver. L’usage apprend bientôt à les distinguer les uns des autres ; & cet ouvrage donne les diverses préparations dont ils sont susceptibles, tant dans que hors leurs saisons.
Fruit : s’entend encore de ce qu’on sert sur nos tables après les viandes. C’est le dernier service, qu’on appelle communément dessert ; composé, pour l’ordinaire, de fruits en nature, selon la saison, confits au sec, ou au liquide, compôtes, fromages, pâtisseries, sucreries, &c. Cette partie des comestibles regarde le chef d’office qui doit non-seulement connoître tout ce qui compose un dessert, mais qui doit pratiquer, ou faire faire, sous ses yeux, par ses aides, tout ce qui est de son ressort.
GALETTE, espece de pâtisserie cuite au four.
Galette commune. Pétrissez deux litrons de farine avec environ une livre de beurre frais, eau & sel suffisamment délayés petit-à-petit, ajoûtant de l’eau jusqu’à ce que la pâte, de ferme, devienne molle. Mettez-la en boules ; applatissez ensuite avec le rouleur, en poudrant votre table de farine, pour que la pâte ne s’y attache pas ; donnez un pouce d’épaisseur, dorez & mettez au four.
Galette aux œufs. Il ne faut qu’ajoûter quatre ou cinq œufs à la pâte ci-dessus.
Galette galeuse. Même dose ; ajoûtez du fromage affiné, quel qu’il soit ; coupez par petits morceaux,