Page:Dictionnaire historique des personnages célèbres de l'antiquité - Noel - 1806.djvu/112

Cette page n’a pas encore été corrigée
(96)

faveur, ou à ne juger que du fait. Mais il entreprit ensuite de traiter la chose par le droit, et de faire voir qu’il n’y a rien dans le changement de noms qui soit contraire ni aux lois divines ou humaines, ni à l’usage ordinaire, sur-tout des gens de lettres, ni enfin à l’honnêteté ou à la bienséance.

Ménage. Observations sur la langue Française. Dissertations sur les Noms propres latinisés.

Mercures de France. Septembre 1733, Mars 1734, Février 1735. — On y trouve des listes de sobriquets, tirés d’un ancien manuscrit de 4 ou 500 ans, donnés à plusieurs provinces, villes, et habitans de ces mêmes villes ou provinces.

Méthode latine de Port-Royal, chap. 7. Des Observations particulières.

Mignot (l’abbé). Dixième Mémoire sur les Phéniciens. Des Dieux mortels adorés en Phénicie. 1768. Mémoires de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Tome XXXVI, p. 51, 56 et 58.

N

Nannii (Pétri), Alcmariani, in collegio Buslidiano apud Lovanienses latini Συμμίκτων, sive Miscellaneorum decas una. Lovanii. 1548.

{{sc|Nicanor]]. V. le Dictionnaire, pag. 243.

Niewport (S. H.), Compendium antiquitatum Romanarum. Sectionis VIae De vitâ privatâ Romanorm ; cap. 5, de gentibus, familiis et nominibus Romanorum, p. 572, editio tertia. 1723.

Nigidius, contemporain de Varron et de Cicéron, avait écrit sur les étymologies de la langue latine, un ouvrage dont quelques fragmens cités par Aulugelle doivent faire regretter la perte. Nomenclator Cicéronianus.

O

Ottius (Jean-Henri). Onomatologia, seu de nominibus hominum propriis, édita à Joh, Hen-

(96)

rico Ottio. Tiguri, typis et impensis Davidis Gessneri. 1671. — Cet ouvrage est en forme de dictionnaire. Il est précédé d’une dissertation qui contient beaucoup de recherches ; mais on y désirerait plus d’ordre, plus de méthode, et surtout plus de clarté.

P

Panvinius (Onuphrius). De antiquis Romanorum nominibus. Antiquit. Roman., in-fol. Tom. II.

Philon, Juif, a laissé un Traité sur les changemens de noms parmi ceux de sa nation.

Platon. Dialogue qui a pour titre : Cratylus. — L’objet de ce dialogue est d’établir que l’imposition des noms n’a rien d’arbitraire, et qu’il y a un rapport certain entre le sens du nom et la vie de celui qui le porte. Platon y donne les étymologies de quelques noms propres ; mais elles ne sont pas toutes heureuses. On les trouvera dans le Dictionnaire. Voy. aussi les Réflexions préliminaires.

Pline (l’Ancien), Liv. VII, chap. 9. Liv. XIV, chap. 22. Liv. XVIIl, chap. 3. — Des recherches analogues à celles de Varron.

Plutarque. Vies de Coriolan et de Marius. Questions Romaines. — Cet auteur a indiqué, dans ces endroits de ses ouvrages, les principales sources d’où les noms et prénoms romains ont été tirés.

Pontus de Tyard. De recta nominum impositione ; à Ponto Tyardœo, Byssiano, Cabilonensi Episcopo. Lugduni, apud Jacobum Roussin, ad Dominicanos. 1603. — Ce traité est court, mais n’est pas sans intérêt.

Potteri (Ludovici) Etymologia nominum propriorum. — Cet ouvrage n’est que pour les noms allemands, et pourrait donner l’idée d’un ouvrage du même genre en français. On pourrait s’en servir utilement, un grand nombre de noms français étant allemands d’origine.