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cen.,in nomb1·e de ~pect :Henrs. -

R. ~ onion de rejetee, ne compromet pas la vie anssi gravement. ton~ Je, mosiciims, ou d’une grande partie des Cet arbre paralt être le ro~me c1uc le ,louth-a de mn !iici.ens. Un bon orchnrr~ - D :ms ce mot et <laos qnelque :; t1nciens auteottt, et se ta-ou,·e aussi à tot~~ ) ’.( " ! dêrié~ le ch se pror :011ct : comme un K EJadagascar, où il sert aux mêmes osages. ( url·,~strc), ain~i que lf, quau·e ~Ui· ::ints. tOR.01 ! TOULOUSE. s. m. Se disait autrefois tORClll !STRJ"Xû. .). m. S,,rte d’in :.trumcnt qui de~ tré~ont imauensts que les Gaolois jetaient dan.s C.’H imite pln~ient·s ;’1 fa fois. On loi donne au&si Je un lac qu1Hs l’e :gardaieot comme êtaot la rêsidence nom de Pélit Orcluwre.

d’un dil"u.

tORCllllSTRIQl’I'.. :ulj. d•s 2 g. onliq. Se <lit ORDI :’ !AIRE. adj. des> g. Qui est dans l’ordre 1l’une d3nse c~r3ctél’hèe }) :lt’ le gl’ùccs modestes, commun, <1ui a coutume de ae fairt, qui arrive un ge~te modêl’ê, nn co1·ps hien dcs.)Înc, et J~ communément, dont on se sert communément. pas justc’ !i.

L’1./tat ordinair4 de.s c/,oscs. I,,e cours ordûurire TORCJll. :’ :STRA.".IA""Œ. s. f . mètl. Danse iu,·o- d,· la nature. - ~Jècliocre, vul ;aire. Esprit ordi-

lontaÎl’e roorbitlc ; chon !e.

t Ta1·entisme.

flaire. -Q11t-Jtion ordinaire, la torture la moin." tORCJIESTR..AlL.~ IQCE. aclj. des 2 g. Qui a nulc <1n 1

on donne ia tu nccusê pour lui faire dire i·appOl’t, qui app.1rtient l, rord1cstram~uie. la ,•êrité. -

pal. Régler un procès, unr affaire à OR.CHE’r. s . m. Esrèce de .gro. ~l,rc que l’on /’onlinairc, civiliser une affaire criminelle. En ce rencontre dans les Indes : c’est le mt111e r1ue l’or• sens, Ordinaire est prh aobst~mti vemet.- Se dit, cber. f/. ce mot.

p :u- opposition A E.ctraordù,ain :. Qui ne sert que ORCJHDASTRO~. s. m. G<’ure de pJ :mtes qui par <JUartier, pat· semestre. ~lJJdecin onlinairc du

se rapproche de celui Jcs lléouits.

roi. Amhassadrur ordinr.ire. !,Jaitr~ d’ !,o’ttl ordi.. ORCUIDF.ES. s . r. pl. ~ ·•mille de plantes dont ,mir,. Co11srilf~r d’Étnt ordinaire. - Juges ordiles r :lcines sont <JûClquc(oi5 lihrcu,es, pins son• 11afres, cours ordinaires, juges, coor$qui servent ,·tnt tuhcrculeoscs.

toute l’n,inée 1 3 la d.irfërence des juges et des tOR.CHJDJ.E. s . f . E.- 1pèce de pl :mle de la famille coors qui ne ser1’ent que par semettre. - On <lit des orchidées.

ausl’ii G,mtil !tomme ordi,1aire de la maison du roi. ORCHIDOGA.RPE . s, m. f ;cnre de plaott-s que -Sa1 ;•t.•s on/i,utires, cenx A qui ~ppar1icnt natu• Pon nomme ausii AsJimi11ier.

rellemt"nt b connaiss :

ce des aftai1·cs civiles ou

tOR.CHIE. adj. f . Sc : dit d’cme loi romaine qni criminelles, à la diITércnce de ceux. qni sont étafi ~ai1 le nomhte c.le~ cou, i"’c" cbn-, le, rcpns pul,Ji< ;~ . blj :J p,n- prh Ht :gc ou par comnJÎ. :, ;,.’iÎOn. -Dans les

ORCHIOCÈ.LE . s. f . métl. Tumtul’ d11 tc.s1ieule, écoles de théologie, Jlajeure ordi11ain•, miuture ou hcroie humorale.

ordinaire, ~e dit de certaines tùè.se . .s que les bachetOR. <. ;llTO :C.ÊE. s. f. 1. mucor des te.... tirules. lier.ssont obligé-1. de soutenll’ pendant leur licence. ORCHIS, on SATYRIO’.'I. ,. m. (0,1 prononce OROINAIRE. s . m. Cc qu’on a cou1ume tle Orl- :is). Sorte de plante dont les fruillcs resseiu- sen·ir pour le rf’pDS . .Nous twons toujours un bon hlc.•ul :, c-cllcs cle J’ulivil’r, et dont le~ 1 · :1.Clne.$ t-ont ordi11nire. Ordinain bourceois. -Alcsare do ~in

,h-01 tttl.if’rcules de la fot·me tles olives, et se qu 1

011, donne par chaquo repas aux dome.stiqoes. mangent cuits. - Genre de plantes de la famille - ~ tesure d’a·roine qn1oa 1lonne le 1nntio et Je <les orcbidh~s . r. SATYIHOx.

soir aux cbevanx.. So,1 clu :i·nl a eu son ortli,u,ire. OR.CHITI !. s . f. Y.1l’iété d’oli,·e clont la foa·me - rill d’ordi,wire, ,·in de l.inffet qu’on sert dans ,•st sphêi’i<JllC et resticnl :iire. -t méJ. Jofl :m.nua• le couts d’un rcp :ts, ponr le distinguer de celui lion rlu lc-ttti,·u1t. r . OncunnJ !. <1u’on .sert sur L, taLle. -

t f’in ordiunire, se dlt

tOJlCHITITE. s. f. lnH :11nr11 :.nion du testfoule : p :i.rtoul des vü1s de n,ediocre qualité, à ln diffé... cl<’st cc <JUC l’on nomlllc nussi Orcl,itt. reoce de ceux (l’ane q1rnlitê snperieure et qui sont tORLHO’lO :IF ;. s. ru . ln..strmnc11t de chirurgie plus <.· bers.- Ce qu’on a coatmne Je faire, ce qui dont ou. se Mit·, ·ait :mtrtfois ponr foire b <’as- a coutmne «l’èu·•· · C’c :st son ortliuaù-e, -Conl’rier 1ratiou. On prononce cfto cou :une ko, :linsl <1ue <1ui porte les letu·es, qui part et :trrive à cea·tains dans les. deux mol$ qul boivent,

jom·l> préci.s .- Jour oÎl pal’t cc rourritr.- tBoite ORCHOTO~UE. s . r. Castra1ion , ampuUtion aux letu·es <JUi parreo L tous le.s joo1·s . l ! ,•è<1ue

de.s tcstieulc.s .

diocésain. JI s’est pouri•u par de,•nnl l’ordit,aù•t. tORCHOTO ::IIQl’"E. adj. des 2 g. Qui tjent, s. rn . pJ. Ordinaires de i’acadimic de musi’JUi !, (Jui :ippa1•ticn1 â l’orchotomie,

titre que- p1ennent les cb :mu :urs et charueuscs ,le +OR<.. :t-SE..

-..

f. lfatie1e ou princip~ colorant l"Oper.i <le J>arÎ$, -Ordinaires de la musi9uc t !u

qn’o11 trou"’e dans Je lichen.

roi 1 chartcu1·s et cbanlft1ses des concerts du roi. OllCIXJK’S. s . w. p1. autiq. E. . - ;claves :tffran... -

t""’iomùre de gladi :alell.1’$ qui, chez le.s anciens chis, rhez. les auciens Romains, pal’ suite du tes. Romains, devaient combattt·c a des jours martam (’nt de leurs maitres.

qués. -s . ( . 111. Purgations rnenbuelles dts femmes. OllCt :S. s . m. mytb. Oi•u des enfe,·•, ou Pin• 1wp11I. ton. -

Désigne aus !'>i le :. crnfcrs un sénéraf. ORDl~AIRE ( n’). a<lv, Fl’équcmment, babi-on. O, ORDE. adj. S.1le, ·"il :i.io. ’Vieur. tnclleinc :nt, .souvent, ordiuairewent, -Pour

ORDALIE. on OROÉALU, :. ,. r. Terme por l’ordi11afre. ad,. Le plo• souvent. - Al’ordi11airt, leqnel, che :t les anciens, on d~signait autrefois adv. Com1oe de coutume, cotnme on a co11tume les différentes épreuve ! du feu, du fer ehaml, de de faire. l’ean booiU ::mre on froide, dn duel, de cliver :,es ORDlX, TRE.)lE :’iT adv. D’ordinaire, pour woffraocc~ auxc1ucUes ils nvaîent re,..onrs pour l’ordin :i.irc, •·• l’onlinairt, souvtut. déeouvri_r la véritt. I’. Érn.e~v,.c ; .• s, f. pl . ORDI~AL. ndj. m. Qn.i regarde l’ordre dans OllDEAL, ou ARBRE A L’Y.PREUVE DU lo,Juel lts cho,es sont rangée•. Yomhr, ordi11al. r.o,co. - ;, m. tOn ~e sert, dans ce pays, cle cc j ORUlXA"O. s . m. ( dn latin, Ordi11and11s.) ’Végétal coinrne cl’une sort, : dt~ jugement <le lJit’D, Cdui qui se prescnte à l’t :"’èquc poar èhe promu c’e :;t•a•dil·e qu’on en fait boire la déoocti19 "u1. : aux. ordres. crianinels ; s’ils le ,·omissent, et qu’ils ne _périssent ORDI’ . ~T . s m. ( du latin, Ordimms.) Évè,.. pas t ils sont dicbrês ionocents ; 5’jl,s meurent, que quj confore les ordres ~acré3, aclj. ru . G’n

c’e~t qu’ils êtaieot c1 ;mineh : d’où on voit que iv/91,tl ! ordlllanJ. cts peuples ignorants font dépendre la cnlpabiliré OROJ~ . .TIO~. . s. f. Actio1 de con(é.,er les de l’e.stomac des individus. Il parait que I lorsque onlf1·s $ :.lCrés. - Ghe1. les protestant.), i,uullatioo la fonte est pen grave , on fait seulement mâcher d’no candid ;,t dans le diaconat ou la pn :’trisc. )’.ëcorce de l’a1·hre, qui, ponva.ot toujours être ORDO ,. m. empruntC du latin. Pt-tit livret ORD

à l’usage des ecclCsiastiqnes, qui contlent la ma• nièa·e de f3ire ou de rt :cite1· l’office de cbaqne jour. tOADOX..•• m. Machine qui contient les groa m3rteaux de forge.

ORDONNAl.’i<, ;I !.. s . r. Disposi1ion, arrangegement. - Règlement fait pa1· ceux qui ont le pouvoir de le faire -Se dit dtb lois et conslitu• tious du prince souveraiu. Lc.•s ordonnances d• Saint•Louis, de Franrois premit :r. -pal. On dis.ait, pl. m, , Ordonnances royaux 1 ordonnances de noe rois. -

Au sing. f., se dit rl,·s ordonnaucts eu géné. - al. C -e/a est contraire ’à l’or~nnnnce. -J/ e1t meuble’ suh•anJ l’ordonnance, il n’a que les meubles qae l’ordonnance dE :fend d’exécuter. -Se

dit aussi, par extension et par ironle, de ceux qo.i sont mal mcublés.- Qm !l’acnit : d’o,’ihnmance, qui ne fait partie d’aocnn regime.nt. - Jfabit d’or. donnnnce, l’habillement militall’e d’un corps oa d’une compo.goie. - tSac cl’ordonna,u :e, qui con. tü•ut -schJcment ce qui est réglé par les ordon• nances, eD parlant des effets qni sont de stricto nêccssité pour le soldat en ronte ou en garnison. -tO/ficicr rl’orilom1a11cfl, ctlui qui est auaché à un prince on à un génêral d’armée pour porter des ordres secrets. -

Ordonuance, soldat gradé

qul porte les ordres à son corps. Une ordonnance. Cm•nlier d’onlonnam :e. -

t L’ordre même écrit.

r.Jandement à un trésorier de payer telle ou telle somwe. -

pal. U11e ordomUJnce de d~rnière

t :ofonti, nn te.stament. -

Ce qae prescrit le mé,.

decin, soit pour le rCgimc dt· ,·ie, soit pour let remèdes. - Êcrit pal’ lequel le tué,lecin ordonne quelque chose. -

Ioterv :ille uniforme du temps

ufcessaire entre le jeo d’une pièce d’artiGce. tOlDO>i.liA :SCEllENT. s. m. fin. Ac1ion 1’ordonnancer on paicmeot. - tPièce, êcrit par !<-quel on ol’donnance no paiement. -

tordre d’ordoo,,.

nancer un pajemrnt.

ORDONNANCER. v . a. Donner ordre 1 faire une ordonnance. -= OaooNlfANCt., FE, p.11 t, ORDO :S :- . ’ "TEUJl. s. m. Celui qui ord.. nue. qtti di$pose. Dieu e.st l’o,donnatcur du mont !~. ort ruilit. Ccrnmissairc--0rdonnattur, celui qui fait le.s fonctions d’intendant Je marine ou d’arwl-e. Eo ce sen, il tst adjec1 if. -

Celui ’JllÎ ordonoe

des paiem•nts. - tCelui qui ordonne les pompes funèbres à Paris, qui marche en tête d’urt eo11,·oi. -

Le çmnd ordon,u,.tcur du pompts /,mèhrn, le chef dei ordonnatcor.s .

ORDONNÉ, ÉI !. adj. Di•poso, mis eo orclr,. -

m.1thémat. Raison, proportion. ordonnie, qui 1 C :- :<ïuhe <le ,leux. ou de phuieul’S antres propor• tions. er qui est tt’lle q11c l’antécédeol du premier r :ippol’t de ln première proporlion est au coaué .. queot <ln premier rapport de Ja seconde, comme l’omtCcédent du second rapport d~ la preruiel’e est au eon~équeot do second r :i.pport <le la $C· conde. -

Éffru,t ;on ordo,tm !o, éc1uatjon où fin. comme monte à plosicur& dimen~iOn$ N dont le~ tcrn ;u :s sont arrangés saivant l’ordre consêcnli( des degrés :lo.%quels l’inconnue y est l•le,•ée, à commencer par le plu.s haut. -

bJas. ,liai ortlu11•

nét•s, se dit de troi :, pièces mises l’une en chef et les deux autres parallèlement eo pointe. -Cltnr ; lé bien ; ordormic commence par JOΕmtn,e, dan.s ,les C,b dêsc,pérés oo ,,lie d’abor,I à sou salut. -

l./11e lite hicn ord<>nnù, un < !sprit juste et mêtbocliqoe, une tète dao.s laquelle les cbosu sont bitn rangées. -

Par oppo.si.tion, Une tilc

mal ordom1ù. -

Une maison bien ord.onnit, tenue

a~ ·c c beaucoup cl’otdrc. -t Participe pa.ué du "~erbe Ordonnt !r.

ORDOXN.ÊE• .s. /. géom. Ligne tirée d’un point de la circonférence d’un courbe :r. une ligne droite menée dans le plan de <-ette courbe, et c1o’on prend pour l’a :c.e en la )jgne des ab,ciues. - Les Ordo1111ées, qn’on appelle a1issi Appli’lult !s,